Rodez. Villefranche-de-Rouergue : un sexagénaire retrouvé mort : trois gardes à vue

  • Les services de gendarmerie devant l’immeuble de la rue Emilie de Rodat où vivait, au rez-de-chaussée, Bernard Foursac.
    Les services de gendarmerie devant l’immeuble de la rue Emilie de Rodat où vivait, au rez-de-chaussée, Bernard Foursac. DDM
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Guy Labro

Un Villefranchois, Bernard Foursac, âgé de 67 ans, a été retrouvé mort dans la nuit de dimanche à lundi, dans son appartement du 12 rue Émilie de Rodat, à Villefranche-de-Rouergue.

Appelés à 3 h 30, les pompiers de Villefranche-de-Rouergue ont fait la macabre découverte et alerté aussitôt les services de gendarmerie. La mort était jugée suspecte, le corps présentant des traces de coup. Les techniciens en investigation criminelle de la gendarmerie, venus de Rodez, sont aussitôt intervenus et sont restés sur les lieux une bonne partie de la journée de ce lundi 22 juillet pour procéder à de nombreux relevés. Le vice-procureur de la République, Cherif Chabbi, s’est aussi rendu sur place en fin de nuit.

Parallèlement, les gendarmes de la brigade autonome et de la brigade de recherches de Villefranche-de- Rouergue démarraient une enquête de proximité.

Rapidement, dans la matinée, trois personnes, trois hommes, étaient interpellées et placées en garde à vue à la gendarmerie de Villefranche. Information confirmée par la substitut du procureur, Fanny Moles.

Cette garde à vue, d’une durée de 24 heures, pourra être prolongée d’autant (durée légale). " Si une information judiciaire est ouverte, ce sera le pôle criminel de Montpellier qui sera saisi ", précise la substitut du procureur.

L’autopsie du corps de la victime, qui selon les premiers éléments de l’enquête, aurait reçu pas mal de coups, doit être pratiquée mercredi matin à Montpellier pour déterminer les causes de son décès.

Un Villefranchois fort connu

Bernard Foursac était un Villefranchois fort connu dans la ville. Le sexagénaire vivait seul dans un appartement situé en rez-de-chaussée d’un petit immeuble comptant cinq ou six autres logements, à quelques dizaines de mètres de l’Hôtel de ville.

Cet ancien employé des ex-établissements Jeanot Lou Paysan, avait l’habitude de se promener en ville avec son petit chien.

"C’était un brave homme, qui n’aurait jamais fait de mal à personne", témoigne un proche. "Sa porte était toujours ouverte aux autres". Une bonté dont il a peut-être payé le prix.

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