Football : le grand jour pour Rodez !

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  • Pierre Bardy, ici lors d’un match de préparation, et les Ruthénois sont à l’aube d’une saison historique en L2. Vont-ils parvenir à hisser leur niveau pour rivaliser avec des clubs plus huppés ? Éléments de réponse ce soir.
    Pierre Bardy, ici lors d’un match de préparation, et les Ruthénois sont à l’aube d’une saison historique en L2. Vont-ils parvenir à hisser leur niveau pour rivaliser avec des clubs plus huppés ? Éléments de réponse ce soir. José A. Torres
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Aurélien Parayre

Les grands débuts du Rodez Aveyron football en Ligue 2, c’est pour ce vendredi soir (20 heures), au Stadium de Toulouse. Face à la bande au capitaine Pierre Bardy, une grosse cylindrée : l’AJ Auxerre. Déjà alléchant.

Ils y sont ! Enfin. Cette fameuse Ligue 2, devenue réalité depuis le 11 avril dernier et un succès 3-1 à Paul-Lignon sur Boulogne en National, se trouve désormais juste devant les Ruthénois. Pas besoin de se frotter les mirettes. Ni de se pincer. L’affiche du soir, c’est bien Raf – AJA, au Stadium de Toulouse, diffusée sur beIN Sport.

L’occasion pour les Aveyronnais de voir si leurs principes de jeu, encore et toujours nourris de solidarité, d’abnégation ou encore de jeu rapide vers l’avant notamment, peuvent faire la maille dans l’antichambre de l’élite du football français. Et quoi de mieux qu’une grosse cylindrée comme l’équipe emmenée par Jean-Marc Furlan (par ailleurs) pour s’en apercevoir.

Chougrani : "Montrer qu’on n’est pas les pipes de l’Aveyron"

"On n’était pas programmé la saison dernière pour survoler le championnat, se remémore le latéral gauche sang et or Joris Chougrani. Beaucoup d’équipes nous voient déjà en National sans avoir commencé la saison. Certains vont nous prendre à la légère. Nous, ça nous pique dans notre orgueil. On veut leur montrer qu’on n’est pas les pipes de l’Aveyron ; et on va leur faire voir de quoi on est fait. " De quoi rassurer les supporters (attendus en nombre ce soir dans un Stadium à la capacité réduite à 5 000 places) quant à un éventuel complexe d’infériorité du promu, ou à l’impact négatif de la charge émotionnelle d’une telle soirée de premières.

Sans Sanaia, avec Sané

Côté terrain, l’entraîneur Laurent Peyrelade peut compter sur un groupe quasiment au complet. Manque néanmoins à l’appel Erwan Maury (reprise prévue ce lundi) et surtout le capitaine Amiran Sanaia. Un vrai coup dur pour le club du piton qui perd son défenseur central d’expérience (qui plus est dans un groupe très jeune) pour au moins "15 jours ou un mois" après que ce dernier se soit fait mal (élongation ou déchirure) aux adducteurs "sur un centre à l’entraînement mercredi", éclairait hier son coach. Un coach qui surfera sur l’effet montée en alignant un onze très proche de celui de l’an passé, seuls les nouveaux Valentin Henry – remplaçant de Mellot parti à l’EAG – et Pape Sané, débarqué il y a moins de quinze jours de Caen (plus bas), devraient débuter ce soir. Pour tenter de transformer un grand jour en grand soir.

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