Football - Rodez : Jean-Marc Furlan démêle les fils du casse-tête auxerrois

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  • Patience et ambition nourrissent le projet porté par Jean-Marc Furlan.
    Patience et ambition nourrissent le projet porté par Jean-Marc Furlan. DR
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

L’Association de la Jeunesse Auxerroise (AJA) est une énigme. La formation ciel et blanc, qui a longtemps goûté aux fastes de la Ligue 1, sort de deux saisons éreintantes, n’obtenant son maintien en deuxième division qu’à l’ultime journée de championnat. Une période sombre que les Bourguignons veulent aujourd’hui refermer. Premier fils démêlé pour sortir de cette spirale négative ? L’arrivée d’un nouvel entraîneur, expérimenté et ambitieux.


Jean-Marc Furlan, artisan de la montée de Brest en Ligue 1 la saison passée, a surpris son monde en répondant favorablement au projet porté par le président Francis Graille (ex-Losc, ex-PSG). « Les dirigeants brestois ont refusé de me prolonger d’une année en 2018 et m’ont seulement proposé une année de contrat supplémentaire en février, détaille l’intéressé au moment d’évoquer son choix pour l’équipe auxerroise. Ce n’est que sous la vindicte populaire qu’ils m’ont proposé deux années. Ces hésitations, je les ai prises comme un sentiment de défiance. »

Le maintien en priorité


Méfiance qu’il a troquée pour la sérénité de l’AJA. Impliqué, le sexagénaire a commencé à démêler les nœuds de cette bobine durant la préparation d’avant-saison. En jaugeant d’abord la motivation de ses troupes, « appliquées et prêtes à jouer le jeu ». « Malgré vingt années d’expérience, je dispose de très peu d’éléments pour savoir de quelle manière nous allons démarrer cette saison ». Et en fixant par la suite un premier objectif à ses hommes : décrocher le plus rapidement possible 40 points. Un chiffre synonyme de maintien en Ligue 2, avant de nourrir, le cas échéant, d’autres ambitions. « Je suis ici pour qu’Auxerre retrouve la Ligue 1. »


Avant de connaître de meilleurs lendemains, Jean-Marc Furlan aura toutefois un dernier fils à tirer, ce vendredi soir face à Rodez. Celui de faire déjouer l’adversaire du jour, « généreux » et « combatif » dont il redoute « l’enthousiasme ». « Ce sont des matches difficiles et compliqués. Mais aujourd’hui je m’inscris comme un Auxerrois, méfiant et traumatisé. »

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