Villefranche-de-Rouergue. La CGT manifeste devant les urgences, en grève, de l’hôpital
La CGT a organisé un rassemblement pour appuyer les revendications du personnel.
La grève se poursuit au service des urgences du centre hospitalier la Chartreuse. Comme dans deux cent trois services sur un total de plus de cinq cents en France. En Aveyron, les cinq services des urgences sont mobilisés, sans conséquence pour les malades, puisque le personnel en grève (100 % des infirmiers et des aides-soignants à Villefranche) est assigné. Jeudi après midi, la CGT avait décidé d’organiser un rassemblement devant chacun d’eux, invitant la population et les élus à y participer.
À Villefranche, une quarantaine de personnes, dont le conseiller départemental, Éric Cantournet, le premier adjoint au maire, Laurent Tranier, et deux conseillers municipaux, avaient répondu à l’appel. "Depuis le lancement du mouvement, nous n’avons pas eu d’avancée à cause du plan de retour à l’équilibre financier qui nous est imposé par l’ARS (Agence régionale de santé)", constatent les secrétaires du syndicat CGT de l’hôpital. Sandrine Cazelles et Françoise Dega rappellent les revendications locales : une extension de la plage horaire de la présence des brancardiers, la présence d’une secrétaire aux urgences pendant les week-ends durant toute l’année, et le maintien des lits d’aval (dans les autres services) pour un bon fonctionnement des urgences. Mais l’Ars impose l’hôpital villefranchois une diminution du nombre de lits. "De 57 lits en chirurgie en 2016 nous allons passer à 27", déplore la CGT. Elle dénonce aussi "la suppression de 50 postes par an, demandée par la tutelle".
Toutes ces mesures ont été pointées dans le discours de Quentin Leyrat, secrétaire de l’union locale CGT, syndicat qui prône "un droit à la santé pour tous".
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