"L’Aiglon" laisse une belle empreinte sur Rodez
Jeudi soir, après trois représentations de "L’Aiglon", ce sourire chez chacun des membres de Rutènes en scène, de la troupe aux bénévoles qui s’activent en coulisse, ne trahit pas autre chose que le plaisir pris à jouer cette adaptation de l’œuvre d’Edmond Rostand.
Christophe Ribeyre, qui se glisse dans la peau de Rostand pour présenter l’Aiglon laisse transpirer ce plaisir. Tout comme Loïc Criou, pas encore 18 ans, qui joue ce fils tourmenté, duc de Reichstadt et fils de Napoléon empereur des Français, et de Marie-Louise, archi-duchesse d’Autriche. Le plaisir, c’est aussi celui d’une troupe jouant une pièce mise en scène au cordeau par Eléonore Echène, porté par cette technique du mapping, qui sied si bien à la façade de l’ancienne chapelle Royale, et ce ballet de costumes qui vous plonge au XIXe siècle.
"L’Aiglon" de Rodez a tenu toutes ses promesses. Son ombre plane désormais au-dessus de la place.
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