Les pompiers de Millau suspendent le mouvement de grève

Le mouvement de grève national, a été suivi par les sapeurs-pompiers aveyronnais dès le 8 juillet. Le motif ? Douze postes en service civique qui n’allaient pas être remplacés. Face à la hausse des interventions, les soldats du feu avaient tiré une première fois la sonnette d’alarme sans être entendus. Après deux rencontres avec le président du conseil d’administration et le directeur du SDIS, seulement six postes ont été annoncés sur les 12 demandés. Le mouvement se durcit et sur les 116 pompiers professionnels du département, 90 % sont en grève. Les interventions sont assurées mais les costumes sont grimés, des banderoles déployées et le brassard est de mise pour faire savoir leur mécontentement. "On voulait d’abord régler ça en interne avant d’aller plus loin mais la direction n’a pas entendu nos revendications", résume le sergent Emmanuel Causse depuis la caserne de Millau, aussi responsable FO des sapeurs-pompiers du 12.

Une troisième rencontre se tenait jeudi 25 juillet et la direction "a accepté de créer 12 postes d’ici fin janvier 2020, sans en préciser la répartition sur le département", souligne l’intersyndicale. Les sapeurs-pompiers suspendent leur grève mais "restent attentifs pour la suite des évènements". Ils aimeraient voir se réaliser leur demande initiale, la création de 25 postes, d’ici les prochaines années. C’est le premier mouvement d’une telle ampleur depuis la départementalisation des SDIS en 1996. La caserne de Millau compte 24 prfessionnels pour 80 volontaires.