Villefranche-de-Rouergue. Sous l’empreinte du pianiste concertiste Philippe Alègre
Ce festival a enchanté les nuits de Villefranche-de-Rouergue tant à la chapelle des Pénitents noirs que dans le cloître de la Chartreuse, mais aussi à Najac, en l’église de la Salvetat des Carts. Un festival que l’on doit à son chef d’orchestre Philippe Alègre qui a régalé en solo et en soliste son auditoire d’un soir d’exception avec, en première partie, des œuvres de Mozart, Schubert et le fameux "Rêve d’amour" de Frantz Lizt, alors que dans un second temps il se laissait aller à son compositeur de prédilection, le polonais Frédéric Chopin, pour des accents particulièrement romantiques. Vêtu d’un smoking blanc au revers noir, assorti à son nœud papillon, le pianiste se levait à chaque morceau terminé pour saluer.
Un flot d’applaudissements nourris lui répondait. La centaine de spectateurs qui avait pris place sous les ors de la chapelle des Pénitents noirs a écouté religieusement Philippe Alègre dans un silence à la fois captivé et palpitant. Dans cette chapelle baroque où le classicisme extérieur contraste avec les riches sculptures du chœur, la magie des notes de piano a opéré et le temps a, pendant plus d’une heure, suspendu son vol… M.-Ch. B.
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