Quilles de huit : Lunel réalise la passe de neuf
A l’issue d’une dernière manche très serrée, Lunel a décroché hier sur les terrains du quillodrome du Trauc un neuvième sacre en championnats de France par équipes.
Coup de chaud dimanche sur l’édition 2019 des championnats de France par équipes de quilles de huit. À cause du thermomètre qui a allègrement flirté avec les 35° sur les installations du Trauc, à Rodez, amenant même un spectateur à faire un séjour temporaire dans l’ambulance des pompiers. Mais aussi, en partie, devant l’intensité de la dernière partie où Lunel est presque revenu du diable vauvert pour décrocher son neuvième sacre national, alors que l’équipe du Vallon ne pointait qu’à la quatrième place du classement général à l’issue de la cinquième manche.
L’incertitude du résultat final n’a pas fait flancher les finalistes, deuxième à mi-parcours et qui avaient vu leur passer devant Sébazac, Magrin et Olemps en cours d’après-midi. « Nous étions toujours dans le coup, et moi et mes coéquipiers sentions que les autres équipes étaient prenables, constatait Didier Layrac, le capitaine de Lunel, quelques minutes après les derniers jeux de cette manche finale. Tout le monde lâchait et nous, nous avions encore l’envie de poursuivre son parcours, de rester soudés. »
L’union fait la force
La cohésion a longuement guidé le quatuor de Lunel, même quand leurs homologues de Magrin pensaient leur damer le pion. Clément Layrac, quatrième mousquetaire, n’en démord pas : la clé du succès provient de l’état d’esprit affiché toute la journée. « Cette année, l’équipe a réalisé un championnat moyen. Avant la dernière partie, nous étions quatrièmes mais on s’est dit qu’on allait chercher ce titre ». À l’image des différents tournois disputés auparavant cette saison, lui et ses compères se sont arrachés pour gravir chaque échelon. De façon poussive, certes, mais avec abnégation. « Nous sommes à l’image du club, poursuit le fils du capitaine de Lunel encore essoufflé par l’effort produit sous cette chaleur estivale. Cette semaine, nous nous sommes « allumés » pour revenir de ces championnats avec au moins deux titres ».
Des propos confirmés en filigrane par son père, également surnommé « le jeune » en raison de sa longévité dans le milieu des quilles. « Nous n’avons pas fait de petits coups. L’objectif pour nous, c’était de gagner, ça et rien d’autre ». Pari gagné pour les quatre hommes forts de Lunel, qui vont se concentrer désormais sur un nouveau défi : les championnats de France individuels cette fois-ci, prévus dimanche prochain à Magrin.
Si Lunel jubile, d’autres font grise mine en revanche. Magrin et Sébazac, longtemps dans la course au titre national, mais également Inières. La formation championne l’an passé, pour ses 50 ans d’existence, termine l’édition 2019 à la neuvième place, juste devant Montpellier.
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