Villefranchois : les arts de la rue s’invitent sur scène
Les trois coups de la 20e édition du Festival en bastides ont été frappés hier. Ce grand moment de culture pour tous se poursuivra jusqu’au 10 août.
C’est sous un grand ciel bleu et un soleil qui plombait que les trois coups du Festival en bastides ont été frappés. Très exactement devant l’hôtel de ville de Villefranche-de-Rouergue, par le maire, Serge Roques, qui avait invité pour ce moment fort les élus des cinq autres bastides (La Bastide-l’Évêque, Vabre-Tizac, Villeneuve, Saint-Salvadou et Rieupeyroux) qui participent à cet événement culturel. "Je suis heureux que ce festival perdure avec les bastides au complet. Cette manifestation qui sélectionne les meilleurs spectacles permet aussi de mettre en valeur notre patrimoine. Nos bastides ont, bien sûr, des points communs mais elles sont toutes différentes et méritent toutes d’être visitées. Le théâtre de rue met en valeur chacune de manière originale", s’est enthousiasmé Serge Roques.
Deuxième plus grand festival d’Occitanie
Un événement qui s’inscrit dans la durée puisque le Festival en bastides fête ses vingt ans cette année. L’occasion de rendre hommage à celle qui en fut la cheville ouvrière, l’infatigable et toujours motivée Christiane Lauriac. "Mon bébé a 20 ans", s’est-elle exclamée. "L’accouchement fut difficile mais réjouissons-nous de sa longévité et de son succès". À ses côtés, les élus rendaient aussi un hommage appuyé à l’un des bénévoles de la toute première heure, Roland Garric. Après la cérémonie d’ouverture, en fin de matinée, comme le veut la coutume, le coup d’envoi a été donné dans l’après-midi à La Bastide-l’Évêque, précisément au château de Réquista, propriété du maire de la commune du Bas Ségala, Jean-Eudes Le Meignen. Tandis que la maire de Vabre-Tizac se félicitait du monde que cela draine sur sa commune. "700 personnes, il y a deux ans. C’était du jamais vu !". Car nombreux sont les touristes qui prennent leurs vacances et choisissent leur séjour en Rouergue en fonction de ce festival qui, cette année, et c’est la nouveauté, s’inspire d’Avignon en proposant à la fois le "in" et le "off".
"C’est le deuxième festival le plus important après Sylvanès, en Occitanie", soulignait le conseiller régional, Jean-Sébastien Orcibal. "Une manifestation de cette ampleur permet aussi de développer l’économie", ajoutait-il fort justement. Et d’insister : "Ce sont aussi des spectacles intergénérationnels, autant pour les grands que pour les petits".
Quant au président actuel du Festival en bastides, Francisco Gomez, il insistait sur " la culture, vecteur d’émancipation individuelle, véritable échange, et source de rencontres et de partage entre spectateurs et artistes". "Que la fête commence !".
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