Mayran. La verticalité a jeté l’encre dans le village
À 29 ans, Éric Chesneau délaisse sa carrière d’électricien pour embrasser celle de peintre. Après une expérience de graphiste et sept ans de vie sur un bateau, il a décidé que la peinture nécessitait aussi de sacrifier la voile. "Il fallait choisir : peintre ou marin". Débarqué à Sète, puis Béziers, puis Pézenas, insatisfait du grand sud, c’est finalement à Villefranche-de-Panat qu’Éric Chesneau a jeté l’encre. Il a joliment rénové l’ancienne minoterie de La Besse, la transformant en atelier, salle d’exposition et chambres d’hôtes pour y accueillir les élèves en stage.
"Je travaille beaucoup la verticalité, car dans l’horizontalité, on rentre dans un paysage, une histoire, une temporalité. Comme il ne se passe pas grand-chose avec une ligne verticale, tous les dialogues vont alors pouvoir se faire à partir de couleurs. Un ressenti se crée, comme un poème" a expliqué l’artiste qui a poursuivi au sujet de la transparence et abstraction : "L’abstraction est l’idée d’un monde qui est là, mais qui n’est pas visible. Ce qui m’intéresse, c’est pourquoi elle provoque une émotion ? Peut-être une intuition, une énergie."
Éric Chesneau expose à l’office de tourisme de Belcastel du 10 au 30 août, de 10 h 30 à 12 h 30 et de 14 heures à 18 heures du lundi au dimanche. Une exposition organisée par l’association Belcastel Patrimoine.
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