Asprières. Festival de Querbes : si belle fut la fête… pour la 22e édition

  • Le quartet d’Émile Parisien Quartet a clos le festival en beauté dimanche.
    Le quartet d’Émile Parisien Quartet a clos le festival en beauté dimanche.
  • Salle comble pour le quartet de Sylvain Rifflet samedi soir
    Salle comble pour le quartet de Sylvain Rifflet samedi soir
  • Un soirée festive et familiale dans le parc de Capèle vendredi
    Un soirée festive et familiale dans le parc de Capèle vendredi
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Correspondant

Une ovation debout pour la magnifique prestation du quartet d’Émile Parisien, quelques mots de remerciement du président, et c’est fini : la 22e édition du Festival de Querbes, une des plus belles et une des plus suivies, s’achevait dimanche soir dans la salle des fêtes d’Asprières.

Commencée à Figeac vendredi par une rencontre avec les écrivains invités, elle s’était poursuivie par une longue soirée à Capdenac : concert à l’Ehpad La Croix bleue, puis sous les arbres du parc Capèle autour de deux formations d’une drôlerie et d’un immense savoir-faire : Winner Team et Flako, d’abord, puis les mobylettes pétaradantes des Tobrogoï ensuite, avant de finir, dans l’intimité, par une lecture à haute voix.

Samedi, après un café littéraire consacré à Döblin, puis une rencontre avec Karin Kalisa, sous les tilleuls de la place de l’Église à Asprières, le public prit la direction de la salle des fêtes pour un concert d’une grande intensité, autour du duo Machado-Ithursarry. Après le repas, envahi par les convives, c’est le quartet de Sylvain Rifflet qui montait sur la grande scène. Les oreilles encore pleines des rythmes du quartet, le public retrouvait la place Porte-Haute pour un dernier concert avec Le Mystère des Éléphants, un quartet déjanté et brillant, entraînant une partie du public dans la danse. À la nuit bien tombée, les musiciens guidèrent les derniers festivaliers vers la place de l’Église pour une lecture à voix haute de "Seul dans Berlin", d’Hans Fallada. Dimanche, après une visite guidée du village, second café littéraire consacré au roman loufoque et tragique d’Edgar Hilsenrath, "Le Nazi et le barbier", puis, après le repas partagé, dernière rencontre avec la seconde auteure invitée, Shida Bazyar. Et, avant le concert "Parisien", retrouvaille avec l’Orchestre national de Querbes et ses trente musiciens ! Un festival si dense, si réussi, que les festivaliers, le dimanche soir, auraient bien réclamé un "bis" ou une prolongation… À noter que l’organisation, longuement préparée en amont, parfaitement maîtrisée par les bénévoles, permit un déroulement impeccable malgré les aléas météo, permettant à ces trois jours d’être vécus comme "un rêve éveillé".

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