Saint-Rome-de-Tarn. La foule pour la clôture du Festival et rencontres de musique de chambre du Larzac

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  • Clôture du Festival : les musiciens et Julie Pelat venus saluer le public nantais.
    Clôture du Festival : les musiciens et Julie Pelat venus saluer le public nantais.
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CORRESPONDANT

Un record de fréquentation a-t-il été battu dimanche 11 août au soir pour le concert de clôture du Festival et rencontres de musique de chambre du Larzac. Ce qui est sûr, c’est que l’abbatiale Saint-Pierre affichait quasiment complet ! Le thème "Des Américains à Paris" a visiblement su séduire un large public.

Centrée sur les échanges entre l’Europe et l’Amérique, la programmation a d’emblée frappé fort avec une fantaisie sur Porgy and Bess de George Gershwin, transcrite par François Miquel qui a pris grand plaisir à l’interpréter lui-même à la clarinette, avec l’accompagnement au piano de Vincent Planès.

À la suite, les chansons, graves ou amusantes d’Aaron Copland, interprétées avec beaucoup de fraîcheur et la sonate n°2 de Maurice Ravel, ont été des découvertes pour nombre de spectateurs. La jeunesse et la virtuosité des interprètes ont su séduire.

Un court entracte pour reprendre son souffle et Jonathan Stone et Marie Bitloch ont entamé les variations sur une gamme oc atonique pour violon et violoncelle de Leonard Bernstein. Les deux musiciens ont débuté leur morceau par une petite démonstration de cette gamme atonique que nos oreilles occidentales ont peu l’habitude d’entendre.

C’est tout le charme de la programmation de ce festival que de donner à entendre des musiques moins convenues au milieu d’autres que la virtuosité des artistes font savourer en confiance.

Le duo Miquel - Dureau a clôturé cette 15e édition du festival par une brillante transcription d’Un Américain à Paris pour saxophone et piano, appelée à montrer, s’il en était besoin, combien les deux rives de l’Atlantique peuvent s’enrichir mutuellement quand elles sont ouvertes et accueillantes. Le public en aurait bien repris et a longuement applaudi les interprètes et Julie Pelat, coordinatrice générale, venus saluer.

À l’année prochaine et longue vie au Festival et rencontres de musique de chambre du Larzac qui vient depuis quinze ans profiter de l’acoustique exceptionnelle de l’abbatiale, pour offrir aux Nantais et amis des concerts qui ne peuvent que réjouir l’âme et le cœur des paroissiens d’un jour ou de toujours.

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