Decazeville. Les lauréats honorés à Gironde

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  • Lors de la remise du prix aux lauréats, dans le parc du château.
    Lors de la remise du prix aux lauréats, dans le parc du château.
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Correspondant

Deux lauréats de la sixième édition du prix du Pays noir ont été honorés : Jean-Louis Calmettes et Christian Beaumel.

Sous l’égide de Jean-Paul Desprat, fondateur et guide littéraire (autant qu’artistique) du prix, les deux lauréats de la 6e édition du prix du Pays noir ont été honorés. Dans la catégorie "document", c’est Jean-Louis Calmettes, élu local bien connu, pour "Et au milieu coule le cadmium" qui a été primé. Son texte relate – et nous rappelle – les deux pollutions accidentelles qu’ont connues le Riou-Mort et le Lot à partir de l’usine Vieille Montagne, en 1983 et 1986.

L’angle sociétal et économique n’a pas été oublié dans ces lignes car ce fut une période difficile aussi bien pour les agriculteurs de la vallée et le tourisme que pour les employés de la "Vieille" dont l’arrêt de la production du zinc, en 1987, porta un rude coup au Bassin. En fait, le texte de Jean-Louis Calmettes est un véritable cri d’amour pour la rivière Lot, belle et fragile à la fois, surtout qu’avec le réchauffement climatique l’eau deviendra probablement une denrée rare qu’il faudra économiser.

Christian Beaumel est classé deuxième pour son étude "Catastrophes et luttes sociales à Cransac".

Nouvelles

Dans la catégorie "fiction", les membres du jury ont été enthousiasmés par le texte de François Rubira, Le Bassin de Paco. Il s’agit d’une série de nouvelles en partie inspirée par son livre déjà publié Mon pays c’est Viviez. François raconte son histoire, sa jeunesse dans la Cité du zinc, l’intégration pour ce fils d’Espagnols, son travail de peintre, notamment à la chapelle de Gironde.

Le critique, philosophe et membre du jury Rémi Soulié parle ainsi des écrits de "Paco" :

"La culture et l’éducation ont été un ciment d’intégration dans le Bassin qui portait alors un bel habit d’Harlequin. La production de François Rubira comporte plusieurs vertus dont l’humour et la question des lieux ou comment un petit espace comme la chapelle et un village comme Viviez peuvent devenir des univers à part entière".

Annick Pénacoste avec "Mine de rien" a terminé à la seconde place.

Jean-Paul Desprat se félicite car le Bassin et la vallée du Lot inspirent les écrivains locaux, ce territoire "dispose d’une véritable culture littéraire et historique". Place désormais à la 7e édition, en 2020.

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