Campagnac. L’école d’hier racontée aujourd’hui

Passionné d’histoire et de généalogie, Renaud Joyes propose régulièrement des conférences d’été se rapportant principalement au passé plus ou moins lointain de la commune de Campagnac et de ses environs, en remontant les années et les siècles aussi loin que possible.

Cette année, il s’agissait de l’école et, plus précisément, de l’enseignement à Campagnac au cours des XVIIIe et XIXe siècles. Le sujet étant vaste, Renaud Joyes n’a pas abordé l‘école des temps modernes, s’arrêtant un peu avant Jules Ferry. Une prochaine conférence abordera l’an prochain cette période, de 1880 à nos jours.

L’époque évoquée démarre donc avant la révolution. On apprend que l’illettrisme des siècles passés est en fait une légende. La plupart des hommes savaient signer et même écrire avant la révolution. Certains étaient même capables de tenir un livre de raison ou de comptes.

En revanche l’éducation des filles était négligée et seules celles appartenant à la bourgeoisie recevaient un enseignement minimum. Dès le XVII° siècle, il existait des maîtres d’école ne relevant pas de l’église.

Renaud Joyes a cité ensuite l’action de Marie Rotgier de Curvalle, qui légua ses biens en faveur de l’enseignement des enfants pauvres de la paroisse. S’ensuivit une longue description de l’organisation de l’enseignement à différentes époques, qui faisaient de Campagnac un centre réputé et fréquenté. Par exemple, en 1834, on dénombrait 74 enfants suivant les cours, mais de façon irrégulière, les travaux des champs l’emportant sur l’école.

Les actions des municipalités pour l’entretien et l’aménagement des locaux ont été également abordés. La conférence a passionné un public fourni qui a posé de nombreuses questions sur un sujet toujours d’actualité.