Villefranche-de-Panat. Grégoire Brun, des "Gars d’en bas", en seul à seul, à la nuit sonnée

  • Grégoire Brun, avec la chanson pour témoin…
    Grégoire Brun, avec la chanson pour témoin…
  • Un public conquis par la poésie et son écrin : un soir d’été à son déclin.
    Un public conquis par la poésie et son écrin : un soir d’été à son déclin.
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CORRESPONDANT

Clap final. Il faut bien finir. Les fins sont inéluctables, irrépressibles, indispensables. C’est ainsi. Il faut accepter la tombée du rideau, cette nuit brève qui plonge les artistes dans l’intimité de leur avenir et l’exigence de leur route et de ses quatre chemins… Après une quinzaine de dates dans la région, et un succès beau et inattendu, Prague l’ensorceleuse reprend donc "les gars d’en bas" dans ses eaux bourlingueuses, aux confins des existences lointaines et cachées. L’accueil fut empreint d’authenticité. Comme s’ils étaient nés ici, à deux souvenirs de là, entre l’école et les maisons, la grande route. Ils ont trouvé une île, un champ pour y poser leur roulotte et leur chant. Et ils sont repartis. Mais pas Grégoire Brun, le fondateur des "Gars d’en bas", contrebassiste, guitariste, chanteur principal du groupe, qui a souhaité faire un dernier salut, un ultime tour de piste, en solo, le petit dernier pour la route, en cette soirée de veillée d’armes, beaucoup ayant triathlon, le lendemain. Ce qui ne pardonne pas. Cette descente en rappel, à la terrasse du camping Yaloer, bondée, se fit sans artifices. Il chanta à voix déployée. La mélodie était alors dans son plus simple appareil, le talent. Malgré ses études de musique classique et de jazz, Grégoire reste lié à la musique populaire. Il a grandi dans le café chantant de ses parents "le Trousse Chemise", en Bretagne, où il a côtoyé de nombreux artistes connus, Vigneault, Reggiani, Leprest, Tachan, et l’immense Aznavour qui, tous, lui donnèrent la direction du pays où l’on chante et où l’on joue comme on respire, comme on espère. Là-bas, aux horizons, c’est vital de chanter, c’est la seule chose à faire. Là-bas, c’est ici, c’est plus loin. C’est demain. Roger Van Stratum, le boss du camping Yaloer, est heureux de sa saison. En voilà un qui ne se plaint pas. C’est si rare. "Il a fait beau et les gens étaient là, et bien là, heureux. On a beaucoup travaillé. Et ils ont chanté, les Gars… C’était chouette. Pendant ce temps, hélas, on s’activait. Il y a tant de choses à faire. Mais j’ai le CD et tout l’hiver pour l’écouter. Ils reviendront". Décidément, quelle histoire !

Contact français, les Gars d’en bas Tel. : 05 65 74 09 22 Site : http://www.lgdb.eu/

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