Un Aveyronnais à la tête d’un paradis de la jungle malaisienne
Natif de Sainte-Geneviève, Arnaud Girodon est aujourd’hui directeur d’un des plus beaux palaces de la planète. Un paradis malaisien qu’il ne quitte que rarement pour retrouver la France, "le pays de la gastronomie et du bon vin".
Chaque été, Arnaud Girodon revient se ressourcer sur ses terres aveyronnaises auprès de sa famille. Et c’est avec le même plaisir renouvelé qu’il retrouve, pour quelques jours, les paysages de la Viadène ; et de l’Aubrac : "Ça fait du bien de revenir en France. On y mange bien et il y a du bon vin", plaisante l’Aveyronnais. À des milliers de kilomètres de cette formidable et luxuriante jungle malaisienne qui constitue son univers quotidien.
Depuis bientôt 5 ans, le quadragénaire de 42 ans, natif de Sainte-Geneviève-en-Aubrac, dirige le Dataï Langkawi, un somptueux complexe hôtelier, sur l’île du même nom, en Malaisie. L’un des plus beaux de toute l’Asie. L’un des fleurons des Leading hotels of the world (LHW). Un établissement mythique, qui vient de faire l’objet d’une totale rénovation pour la modique somme de 60 millions d’euros…
Globe-trotter
C’est peu de l’écrire : le parcours d’Arnaud Girodon est celui d’un véritable globe-trotter. Après sa scolarité aveyronnaise, l’enfant de Sainte-Geneviève a fréquenté une école hôtelière, dans la région parisienne, avant de s’envoler pour Londres, un BTS en poche. Après avoir travaillé, pendant 4 ans, comme serveur sur les bords de la Tamise, le jeune homme a poursuivi sa jeune carrière professionnelle, à Dubaï, où il fut rapidement promu, dès l’âge de 24 ans, dans un important complexe hôtelier, avant de participer à l’ouverture d’un 5 étoiles.
Égypte, Liban, Thaïlande, Vietnam… Arnaud Giraudon a multiplié les expériences dans l’hôtellerie de luxe, dans plusieurs pays, avant de prendre la direction générale du Dataï Langkawi. "C’est une très belle opportunité, mais il a fallu y aller", résume-t-il, évoquant sa rapide ascension professionnelle, qui ne lui a guère laissé le temps de musarder en chemin.
Un chemin parfois semé d’embûches comme ce fut le cas lors du chantier titanesque de rénovation du palace. Les mauvaises conditions climatiques et la pluie ont provoqué quelques retards dans la livraison des matériaux, importés de différents pays, parfois de fort loin. "Le temps ne nous a pas aidés. Il a fallu pédaler mais les Aveyronnais sont des bosseurs", s’amuse le quadragénaire de Sainte-Geneviève, qui même de ce côté-là du globe, retrouve parfois la chaleur de ses compatriotes.
Ce fut notamment le cas avec la venue, pour l’inauguration du Dataï Langkawi, de Sébastien et Michel Bras. Les chefs du Suquet venant régaler la clientèle haut de gamme de ce lieu d’exception. "Nous étions en discussion depuis longtemps. Ce fut un régal !", se souvient le directeur.
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