L'hôpital a encore des progrès à faire sur la prise en charge des enfants (rapport)

  • Les auteurs du rapport souhaitent notamment que les parents aient la garantie de pouvoir rester dormir auprès de leur enfant hospitalisé, ce qui est déjà le cas dans 70% des services interrogés.
    Les auteurs du rapport souhaitent notamment que les parents aient la garantie de pouvoir rester dormir auprès de leur enfant hospitalisé, ce qui est déjà le cas dans 70% des services interrogés. kupicoo/Istock.com
Publié le
Relaxnews

(AFP) - Favoriser l'accueil des parents la nuit comme en salle de réveil, ou expliquer les soins directement aux enfants: un rapport publié mercredi par la Fédération hospitalière de France (FHF) propose des pistes pour améliorer la prise en charge des très jeunes patients à l'hôpital.

Ce rapport, rédigé en collaboration avec le Défenseur des droits, l'Union nationale des associations familiales (Unaf) et l'association Sparadrap qui intervient auprès des enfants hospitalisés, pointe du doigt les faiblesses de leur prise en charge et préconise treize mesures visant à améliorer leur bien-être.

Ses auteurs souhaitent notamment que les parents aient la garantie de pouvoir rester dormir auprès de leur enfant hospitalisé, ce qui est déjà le cas dans 70% des services interrogés pour ce rapport.

"Il y a eu d'énormes progrès car, lors de notre précédente étude en 2003, seul un enfant sur quatre pouvait avoir un parent qui reste dormir à ses côtés", a expliqué à l'AFP Françoise Galland, directrice et cofondatrice de l'association Sparadrap, rappelant néanmoins que "cela ne veut pas dire qu'ils dorment dans de bonnes conditions".

Elle a également regretté que les parents ne soient que rarement admis en salle de réveil. "Seuls 12% des répondants à cette enquête déclarent autoriser la présence des parents auprès de leur enfant à ce moment-là", s'est-elle désolée. "Or les parents ne sont pas des visiteurs: ce sont les seuls repères des enfants à l'hôpital. Leur présence les rassure lorsqu'ils se réveillent dans un environnement qu'ils ne connaissent pas, avec potentiellement des douleurs post-opératoires", a précisé Mme Galland.

Autre mesure défendue: replacer l'enfant au centre des soins qui lui sont administrés en cherchant à obtenir son consentement, dialoguer avec lui sur la maladie et les soins prodigués, plutôt que ne parler qu'à ses parents. "A partir de trois ans, un enfant peut très bien comprendre si on lui explique avec des images et des mots simples", a assuré Françoise Galland.

Les auteurs du rapport regrettent enfin le manque de formation du personnel qui prend en charge les enfants à l'hôpital, notamment quand ces derniers ne sont pas accueillis en pédiatrie.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?