Rignac. Une belle médaille d’excellence pour les lycéens, aux Olympiades des métiers

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  • Laurent Burguière, Baptiste Fabre, Louis Solignac, Jean-Marc Volpellier.
    Laurent Burguière, Baptiste Fabre, Louis Solignac, Jean-Marc Volpellier.
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CORRESPONDANT

"Tout le lycée rêvait secrètement d’un titre de champions du monde" affirme la directrice Anne-Marie Prunier qui poursuit : "On se contentera avec une très grande satisfaction et une énorme fierté d’une quatrième place car c’est déjà extraordinaire que le petit lycée d’un petit village de l’Aveyron ait conquis de haute lutte le droit de représenter la France dans ces Olympiades des métiers à Kazan en Russie".

Les sportifs n’aiment pas en général la quatrième place, car finir au pied du podium est très frustrant et laisse parfois beaucoup de regrets. Mais, ni les élèves champions de France Baptiste Fabre et Louis Solignac, ni leurs enseignants Jean-Marc Volpellier et Laurent Burguière, ni le conseiller bois Joseph Stramare, ni l’ensemble du lycée ne crachent sur cette médaille d’excellence : "On n’a aucun regret, ce sont huit mois de travail intensifs qui sont récompensés" explique Jean-Marc Volpellier. Des propos corroborés par Laurent Burguière pour qui "tout le panel de matériaux qui leur a été proposé à la réalisation avait été travaillé lors des entraînements".

Pas de regrets, mais de la fierté

Les enseignants ont souligné le professionnalisme des élèves qui ont abordé sereinement les difficultés qui leur étaient proposées : réaliser en trois jours et demi un micro-jardin de 7x7 mètres avec une cascade, des parements en pierres et jardinières en acier, un mur végétalisé, un dallage, un pavage, un ponton en bois. Aucun regret également chez les élèves : "On a peut-être manqué d’un peu de précision dans nos mesures et nos côtes" ont-ils déclaré, fiers de cette médaille d’excellence qui aurait pu se transformer à quelques minutes près en médaille de bronze : "Une fois que le jury ait eu à juger le travail des vingt quatre nations en compétition, la cascade de la Colombie, classée troisième derrière la Suisse et l’Italie s’est effondrée". Dommage ! mais les compétiteurs le savent : une épreuve se gagne à un instant précis, ni avant, ni après. Donc, toujours pas de regrets mais de la fierté.

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