Villefranche-de-Rouergue : l’école inclusive mise en place au collège Carco

  • Jean-Noël Taché (à droite) et son adjoint, Christophe Maucourant.
    Jean-Noël Taché (à droite) et son adjoint, Christophe Maucourant. G.L.
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G.L.

L’établissement, qui accueille au Tricot et à La Fouillade sept cent cinquante élèves, veut intégrer au mieux les enfants présentant des troubles ou des handicaps.

Sept cent cinquante élèves ont effectué en début de semaine leur rentrée au collège Francis-Carco, six cent soixante-dix sur son site du Tricot à Villefranche et quatre-vingt à La Fouillade.

"Nous avons ouvert une huitième classe de sixième", souligne le principal, Jean-Noël Taché, pour qui c’est la quatrième année à la tête de l’établissement. "Cela nous permet d’avoir un effectif correct par classe, en moyenne de vingt-cinq élèves", se félicite-t-il.

Satisfaction aussi de disposer de tous les professeurs. "Tous les postes étaient pourvus à la fin du mois de juillet."

L’équipe enseignante ne connaît pas de grand bouleversement. Par ailleurs, Jean-Noël Taché et son adjoint, Christophe Maucourant, accueillent un nouveau gestionnaire, Ambroise Monnier.

Une des nouveautés de cette rentrée est la mise en place de l’école inclusive. "Nous donnons la possibilité à tous les enfants présentant des troubles ou des handicaps de trouver leur place au collège, avec une requalification du rôle et du fonctionnement de l’aide humaine", explique le principal. Ainsi, le nombre d’Aesh (Accompagnants d’élèves en situation de handicap) a été doublé.

Le collège a aussi créé une deuxième classe d’Ulis (Unité locale d’inclusion scolaire). Ces unités accueillent vingt-quatre élèves, sur quatre niveaux, en situation de handicap. "Ils bénéficient d’un suivi par un enseignant spécialisé", explique Jean-Noël Taché.

Enfin, une expérimentation est lancée : l’accueil de trois élèves de sixième de l’Erea de Laurière. Ils viennent prendre leurs cours au Tricot, où ils sont suivis par un professeur détaché de l’Erea (lire aussi notre précédente édition).

Le collège a également reconduit le dispositif pour les élèves allophones (apprenant qui, à l’origine, parle une autre langue que celle du système éducatif qu’il fréquente et du pays d’accueil).

Six collégiens sont concernés. "Beaucoup d’anglophones", constate Jean-Noël Taché. Justement, l’anglais. Les collégiens des niveaux de 4e et de 3e peuvent bénéficier de deux heures supplémentaires d’enseignement dans cette langue en demandant d’intégrer la section volontaire. "Et, il y a beaucoup de volontaires", se réjouit le principal.

Les jeunes générations sont beaucoup plus familiarisées avec l’anglais que les précédentes et ont pris conscience de l’importance de bien maîtriser cette langue pour leur vie professionnelle future. Cette section euro fonctionne autour de projets faisant appel à plusieurs disciplines : New York et les volcans pour les 4e, l’astronomie et la cuisine moléculaire pour les 3e. Tout en anglais. Of course !

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