Saint Geniez d'Olt et d'Aubrac. L’Ehpad de Saint-Geniez dévoile sa chambre témoin
Le directeur Vincent Prévoteau a organisé une visite de chantier en présence de la préfète et des élus.
Le jour de la rentrée scolaire, Vincent Prévoteau, directeur de l’hôpital, a organisé la visite du chantier de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de St-Geniez. Casque vissé sur la tête, préfète, parlementaires et élus ont pu découvrir le futur visage de l’établissement via des plans et la visite d’une chambre témoin. Celle-ci a fait l’unanimité avec notamment la mise en place de rail au plafond pour lever le patient et des toilettes, dignes d’un établissement de santé, adaptées au handicap.
Vincent Prévoteau, s’est réjoui " de ce magnifique projet et je formule le vœu que St-Geniez soit le premier Ehpad rénové". Sur 7 000 m2, disposant d’un patio ouvert, l’hôpital compte 164 résidents en Ehpad, 30 en longue durée, 27 en moyen séjour et six en médecine. Ce nouveau bâtiment ouvrira ses portes au printemps 2020 pour un coût de 15 millions d’euros et disposant de 124 lits regroupés sur un seul site.
Et c’est là que le bât blesse. Cette capacité a été pointée du doigt par Jean-Claude Luche, sénateur (lire ci-contre). Cette perte d’environ 25 % de lits inquiète évidemment Marc Bories, maire de la commune. "Cette perte est considérable pour la commune. L’hôpital est le poumon économique de St-Geniez avec 200 salariés (200 équivalents temps plein comptant donc plus de salariés en réalité, NDLR)." Si Catherine Sarlandie de la Robertie, préfète, a admis un manque de places touchant l’ensemble des Ehpad, elle a rappelé la part de l’État dans la construction de l’établissement en terre marmotte. "L’État via le fonds de soutien de l’Agence régionale de la santé a accordé 170 000 € alors que l’aide du Département est sous forme de prêt".
Une balade sur la rive Droite pour découvrir les quartiers en cours de réhabilitation et l’inauguration de l’Hôtel de Ville dans la foulée a permis de calmer les esprits.
“J’ai du mal à admettre le transfert de 40 lits de St-Geniez pour partir à Montpellier ou ailleurs. C’est une perte énorme. J’ai peur que l’Agence régionale de santé n’intègre pas le papy boum. Il va falloir se mobiliser.
Jean-Claude Luche, sénateur, à l’attention de la préfète, lors de la visite de chantier
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