Maroquinerie : Max Capdebarthes, l’amour du métier dans la peau

  •  Max Capdebarthes et son fils Florent sont des « durs à cuir » qui respectent : le métier de maroquinier, les employés, les fournisseurs et les clients.
    Max Capdebarthes et son fils Florent sont des « durs à cuir » qui respectent : le métier de maroquinier, les employés, les fournisseurs et les clients. José A. Torres.
Publié le
Rui Dos Santos

Implanté à Sauveterre-de-Rouergue, un des Plus beaux villages de France, depuis 1987, installé dans un nouvel atelier, route de Rodez, dix ans plus tard, rejoint par son fils Florent voilà quinze mois, il attache un soin tout particulier à la qualité de la fabrication et des finitions. Si les étuis pour couteaux ont traversé le temps et restent le produit phare, le cuir est décliné en sacs à main, ceintures, porte-monnaie ou portefeuille.

Associer avec passion l’élégance du cuir et le travail de la main de l’homme afin de confectionner toute une gamme d’objets en cuir. Tel est le leitmotiv de l’Atelier Max Capdebarthes. La formule pourrait figurer en lettres majuscules dans le bâtiment sorti de terre en 1997, route de Rodez, à Sauveterre-de-Rouergue.

Ce sellier maroquinier, qui a soufflé, l’année dernière, ses soixante bougies, propriétaire aujourd’hui de ce site de 270 m2 et locataire depuis cinq ans d’un autre atelier de 300 m2 en plein cœur du village (où se trouvent les machines de coupe et les stocks de matière première), a créé son Atelier en 1987 dans le garage de la maison de ses parents.

Titulaire d’un CAP maroquinier, il a poursuivi son apprentissage chez les Compagnons, à Paris puis à Lyon, Il avait ensuite mis le pied à l’étrier dans l’entreprise familiale, à laquelle Denise et Georges Capdebarthes avaient donné naissance en 1972. Si les démangeaisons l’ont conduit à franchir régulièrement les frontières, Max est resté fidèle à Sauveterre-de-Rouergue. « Je suis attaché à mon village, insiste l’enfant du pays. Et, une boîte comme la nôtre montre également qu’elle est capable de dynamiser l’économie rurale ». S’il a ouvert une boutique rue du bal à Rodez en 2014 (au départ, éphémère pour Noël, puis définitive), c’est pour « avoir une vitrine plus visible et diversifier l’activité ». Connu dans les cinq continents, Max Capdebarthes n’est pas prophète en son pays !
Avec neuf salariés, une fabrication 100 % française et un chiffre d’affaires de 650 000 euros (stable ces dernières années), l’Atelier Max Capdebarthes s’est développé, selon les propres termes de son créateur, « autour de valeurs fortes qui forgent notre identité et incarnent notre image auprès de nos clients et de nos salariés (intégrité, respect, éthique) ». Historiquement, née en même temps que le renouveau du couteau de Laguiole, l’entreprise a pris son essor avec des étuis (pour des coutelleries et en nom propre dans le monde entier), mais propose aussi des sacs à main, portefeuilles, ceintures.

 

Fils unique de Max, Florent Capdebarthes a rejoint son père au sein de l’entreprise voilà quinze mois. âgé de 25 ans, il a commencé par des études de commerce et de management, avant de passer deux ans à Paris dans la maroquinerie. En charge, plus particulièrement, de la création des sacs et des nouveaux modèles, il s’est fait un prénom et il a visiblement trouvé sa place. Et il est « très heureux » d’avoir intégré cette entreprise familiale, « à taille humaine, qui respecte le métier de maroquinier, les employés, les clients et les fournisseurs ».

Un bel hommage à son père ! Un clin d’œil au passé et au présent mais le représentant de la troisième génération des Cap-debarthes est aussi tourné vers le futur. Et plongé dans les deux futurs chantiers majeurs de l’entreprise : créer un nouveau site internet (confié à Pascal Sarrazy) et développer la gamme des sacs à main, en particulier une collection pour les hommes. Il y a donc du… cuir sur la planche !

Fiche d'identité

Atelier : Route de Rodez 12800 Sauveterre-de-Rouergue.
Téléphone : 05 65 47 06 64.
Boutique 4, rue du Bal 12000 Rodez.
Téléphone : 05 65 68 04 75.
Site max-capdebarthes.fr
 

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