Rodez. Course à pied : surfer sur la dynamique de la rentrée

  • Courir en compétition, comme ici lors de la dernière édition de la Transcastonétoise, même avec un objectif modeste, reste un moment particulier à vivre, notamment la première fois.
    Courir en compétition, comme ici lors de la dernière édition de la Transcastonétoise, même avec un objectif modeste, reste un moment particulier à vivre, notamment la première fois. Aurélie Fontana
Publié le
Romain Fayel

Le mois de septembre réunit bon nombre de conditions pour se remettre à courir ou pousser sa pratique un peu plus loin.

"Ce qu’août ne mûrit pas, septembre ne le fera pas…", dit l’adage. Mais qu’en est-il dans le domaine de la course à pied ? Faut-il avoir planifié les choses pour débuter ou poursuivre cette pratique à la rentrée ? Et surtout, quels sont les écueils à éviter ou, plutôt, les bons réflexes à adopter en cette période de l’année ?

Pour répondre à la première interrogation et rester pragmatique, disons-le tout net : comme dans de nombreux domaines, il n’est jamais trop tard pour adopter de bonnes résolutions. Même si la coupure estivale est passée par là, profitez de la motivation revenue pour foncer. Petit tour d’horizon en cinq idées-forces à retenir pour s’épanouir et perdurer dans la pratique de l’activité.

1 - Débuter pour de bonnes raisons

Les mois de rentrée, septembre et octobre, sont, de l’avis de nombreux coureurs confirmés, les plus agréables pour courir. Pour peu que la météo soit clémente et que le soleil étire ses rayons, l’été indien vous portera dans vos projets. L’Aveyron, des sentiers caussenards aux contreforts de l’Aubrac, en passant par les espaces aménagés naturels dédiés à la course nature (Espace Trail Millau Grands Causses ou Terra Trail, dans le vallon de Marcillac), regorge de sites propices à des sorties variées. Pour les spécialistes de bitume, les pistes cyclables ou autres voies douces, telle que celle permettant de rallier le parc de Vabre depuis Rodez, permettent d’évoluer en toute sécurité.

Seul cap à garder : celui du plaisir. Attention, le running reste une discipline exigeante où la dimension liée au dépassement de soi est importante. Comme l’appétit vient en mangeant, le plaisir viendra en courant !

2 - Gérer les contraintes d’agenda

Cela tombe bien car un des atouts indéniables de l’activité réside dans le fait qu’elle s’adapte à merveille au mode de vie moderne. L’idée est donc avant tout d’arriver à allier course, vie professionnelle, vie familiale, loisirs et autres imprévus. La régularité est, bien sûr, importante, afin de dépasser les premiers moments de souffrance rencontrés. Il s’agira d’adapter le format des séances pour privilégier la fréquence au détriment de la durée. Pourquoi ne pas commencer par une petite demi-heure d’effort à raison de deux ou trois fois par semaine ?

3 - Varier les sorties pour durer

Le but va être de durer quand les jours vont commencer à raccourcir et le mauvais temps poindre (eh oui, cela finit malgré tout par arriver !). On l’aura compris : d’autres raisons, venant progressivement remplacer celles vous ayant boosté, risquent fort de vous pousser à différer vos sorties ("Impossible aujourd’hui, promis j’irai demain…"). Peut-être que cela sera également dû à une forme de lassitude qui guette le néo-pratiquant au bout d’un certain temps. Parmi les petites erreurs commises, on peut considérer le manque de variété comme une des plus "sournoises". Courir en faisant la même sortie à chaque fois, à la même allure, peut paraître rassurant de prime abord mais cela risque fort de se révéler décourageant à plus long terme. Optez donc pour la variété : alternance de profils (plat-vallonné), variation d’allure (accélérer sur quelques hectomètres), montée-descente d’escaliers…

4 - Se fixer des objectifs (atteignables)

Même si courir renvoie à un geste somme toute basique et ancestral pour l’être humain, il n’est pas si naturel que cela. Courir, cela s’apprend, et la pratique doit s’apprivoiser. Pas d’inquiétude cependant pour qui n’a pas la capacité aérobie d’un Eliud Kipchoge, le Kenyan, meilleur marathonien de l’Histoire et actuel détenteur du record du monde de la distance, ou la foulée céleste de Wilson Kipketer, mythique coureur danois d’origine kenyane spécialiste du double tour de piste. La course à pied reste une activité accessible à condition de s’en donner les moyens et de se fixer des objectifs. Et oui, avoir en ligne de mire une première course, un premier défi, même si l’objectif n’est pas chronométrique, est essentiel. Cela entretient la motivation et offre une perspective supplémentaire pour progresser.

5 - Courir en groupe

Dernier petit "truc" pour juguler la lassitude naissante : profiter de la moindre occasion pour courir en groupe. Le département de l’Aveyron fourmille de clubs ou associations proposant des sorties régulières, quel que soit votre niveau de pratique. Pourquoi ne pas franchir le pas ?

Autre idée : lancer un défi à vos collègues ou amis et voyez s’ils "mordent à l’hameçon". Sans vous rendre esclave d’une nouvelle contrainte d’agenda, cela vous permettra d’alterner pratique individuelle et collective et ainsi d’entretenir la fameuse variété, synonyme de motivation.

Et s’il fallait définitivement se convaincre que la course à pied présente un intérêt, on pourrait faire appel aux très belles paroles de Cécile Coulon, écrivain et pratiquante de course à pied, qui, dans son ouvrage Petite éloge du running, affirme : "[La course à pied] incarne la liberté de l’homme à chercher, dans sa douleur, dans sa vitesse, dans ses capacités physiques, morales et psychologiques, la force d’avancer, même s’il s’agit de revenir au point de départ. Car en course, lorsqu’on part sans se poser de question, il arrive souvent que l’on trouve une réponse dans sa lancée". À méditer…

A l'agenda

Samedi 21 septembre : Trail Tana Quest à Flagnac. Départ de l’épreuve de 64 km (en solo ou en relais à quatre) à 7 h 30, de celle de 34 km à 13 h 30 et de celle de 12 km (comptant pour le challenge départemental) à 16 h 30. Contact : 06 61 66 91 64, 06 88 09 67 91, tanaquest@free.fr, http://www.tanaquest.fr.
Dimanche 22 septembre : Raspetrail au Truel. Départ de l’épreuve de 25 km à 9 h et de celle de 14 km à 10 h. Contact : 06 26 32 08 48, mael.alric90@gmail.com

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