Le pôle culturel, un tournant qui amorce le renouveau de Villefranche-de-Rouergue

  • Serges Roques, Philippe Fenayrou du cabinet Rety, maître d’œuvre, à droite Cyril Pourcel, directeur de l’urbanisme.
    Serges Roques, Philippe Fenayrou du cabinet Rety, maître d’œuvre, à droite Cyril Pourcel, directeur de l’urbanisme. MCB
  • Entre son premier adjoint Laurent Tranier et Philippe Fenayrou du cabinet Rety, maître d’œuvre, le maire Serge Roques constate l’avancée des travaux tout en haut du bâti.
    Entre son premier adjoint Laurent Tranier et Philippe Fenayrou du cabinet Rety, maître d’œuvre, le maire Serge Roques constate l’avancée des travaux tout en haut du bâti. MCB
  • À l’intérieur toute la partie de la charpente qui sera démolie et transformée en immense verrière en étant rehaussée d’un mètre.
    À l’intérieur toute la partie de la charpente qui sera démolie et transformée en immense verrière en étant rehaussée d’un mètre. MCB
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GDM

Les entreprises ont attaqué le gros œuvre du futur pôle culturel qui se situera place Bernard-Lhez en 2021.

C’est un grand jour aujourd’hui". Coiffé d’un casque de chantier, Serge Roque n’a pas eu peur des mots lorsqu’il est venu se rendre compte, lundi après-midi, de l’avancée du chantier du futur pôle culturel sur la place Bernard-Lhez. Après l’acquisition de cet ancien palais du Moyen Âge en 2013, l’équipe municipale a réfléchi et agi, depuis 2015, à son devenir. Un futur dont elle a défini les contours en imaginant le regroupement en son sein de la médiathèque, de la discothèque, de la bibliothèque, de la nouvelle ludothèque et d’un espace multimédia. Un lieu du savoir, pas pour autant élitiste, destiné à tous les publics, où il fera bon de passer un moment comme par exemple à la cyber jazz café qui fera la part belle à la collection Panassié. Mais ça, c’est une autre histoire que la mairie dévoilera en temps voulu.

Près de 6 millions d’euros

On n’en est pas encore là puisqu’après l’installation des échafaudages durant tout l’été et des bâches qui ont emmailloté ce respectable bâtiment, les entreprises viennent tout juste de rentrer dans le vif du sujet avec les travaux de gros œuvre, la démolition et la consolidation de la structure.

Une phase qui devrait durer jusqu’en juillet prochain. Ensuite s’activeront tous les corps de métiers dont les artisans sont en majeure partie issus d’entreprises aveyronnaises (15 sur les 18 concernées) et certaines Villefranchoises (cinq sans compter les sous-traitants). Mais, même s’il est une manne indéniable pour le tissu économique local, ce chantier est aussi une gageure car "le projet est ardu du fait de la complexité de ce bâtiment patrimonial", souligne Serge Roques. "Nous avons la volonté d’un beau projet pour le centre-ville et la municipalité a voulu se lancer dans un chantier pareil alors qu’il était plus facile d’installer ce type de structure en périphérie. On fera de cet ancien palais urbain (NDLR : ainsi dénommé car il jouxtait le palais de justice) un centre attractif et dynamique. Outre le théâtre, le musée, le cinéma, il faudra désormais compter avec un pôle culturel en cœur de ville", affirme Serge Roques. Aussi le maire de Villefranche se félicite de ce qui est pour lui "le coup d’envoi d’un renouveau dans la Bastide. Ce défi est un vrai tournant".

Le coût de ce pôle culturel, qui avoisine les 6 millions d’euros, a été subventionné à 35 % par la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) et à 45 % par l’Europe et son programme Feder, laissant les 20 % restants à la charge de la municipalité. La livraison est prévue fin février 2021.

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