Une convention pour un accompagnement de vie plus efficient

  • Une convention formalise cette prise en charge.
    Une convention formalise cette prise en charge. Repro CPA
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Philippe Routhe

Plusieurs partenaires sont mobilisés sur la prise en charge des personnes jugées en situation très complexe.

Dans les faits, le processus fonctionne déjà. Conseil départemental, Maison du handicap, éducation nationale, Caisse d’allocation familiale et Agence régionale de santé sont mobilisés sur la prise en charge de personnes en situations de handicap, surtout quand celle-ci est jugée " complexe ". Mais il y avait une nécessité à ce que ces cinq partenaires formalisent tout cela.

Mettre sur papier que la prise en charge n’est plus "cinq fois une, mais une fois cinq" pour reprendre les termes du président du conseil départemental, Jean-François Galliard. La prise en charge collective de ces dossiers complexes, "pour lesquels on estime que la personne, ou son entourage, atteint une situation qui la ou les met en danger", se veut ainsi plus efficiente.

"Cette coresponsabilité doit nous permettre d’agir plus vite et nous invite à aborder d’une nouvelle manière la construction du parcours de vie et de santé dans le respect de la vie des personnes", explique Benjamin Arnal, délégué adjoint à l’ARS. "La prise de décision ne peut en tout cas pas reposer sur une seule personne de bonne volonté". Pour le directeur de la Caisse d’allocation familiale, Stéphane Bonnefond, rappelant que la Caf "agit déjà en termes de prestation dans le paiement", "c’est un service attentionné" qui est proposé là. Cette démarche "s’inscrit dans la problématique de l’école inclusive" pour Bernard Fressignac, inspecteur d’académie. "Ce partenariat est un levier important pour apporter des réponses rapides à des enfants en difficulté".

Christian Tieulé, président délégué de la MDPH insiste : "Nous sommes là dans une logique de parcours de vie, et non pas une logique de place en établissement." Il poursuit : "nous sommes mobilisés sur la réponse souhaitée dans une démarche plus inclusive. Et qui doit pouvoir tordre le cou à une certaine règle mis en place s’il le faut".

L’an passé, dans le cadre d’une commission de gestion des situations critiques, dix-huit cas ont été traités dans le département.

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