Pressenti pour devenir président de la SNCF, Jean-Pierre Farandou a commencé sa carrière à Rodez
Il a été chef de gare du chef-lieu aveyronnais un peu moins d'un an en 1981.
Il devrait être officialisé dans les prochaines semaines comme successeur de Guillaume Pépy à la présidence de la SNCF : Jean-Pierre Farandou a fait toute sa carrière dans le rail (il est actuellement président du directoire de Keolys), carrière qu'il a débuté à Rodez comme chef de gare. " Il était en fait en immersion pour découvrir les différents aspects du travail des cheminots, car des grands diplômés comme lui ne restent guère longtemps dans de tels postes", nous assure un cheminot ruthénois. Diplômé de l'Ecole des Mines de Paris, il restera en effet moins d'un an à la gare de Rodez où il assure des responsabilités administratives (il ne donnera pas de départ de trains...). De son propre aveu, la charge de travail lui laissait alors du temps en fin de journée pour quelques parties de tennis avec le responsable du frêt, a-t-il confié à nos confrères des Echos.
André Depuille, qui était à l'époque responsable des cheminots CGT à Rodez, a évoqué pour France Info le souvenir de ce jeune homme "toujours à l'aise et de bonne humeur, et l'on pouvait discuter avec lui quand il y avait des problèmes". Âgé aujourd'hui de 62 ans, Jean-Pierre Farandou qui assure "parler cheminot, première langue" est un "pur produit" de la SNCF, où il a gravi tous les échelons. Nul doute que le futur président aura à cœur de revenir dans le chef-lieu de l'Aveyron où il a fait ses premières armes pour se pencher notamment sur l'avenir du train de nuit Rodez-Paris.
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