Un immeuble pour résorber le déficit en logements locatifs

Le 2 décembre 2013, le maire Jean-Philippe Sadoul exerçait par délégation du conseil municipal le droit de préemption urbain sur un bien situé rue des Bûcherons à La Primaube. D’une surface de 1 284 m2, il était acquis aux conditions financières établies, soit 460 000 €. Cette décision s’appuyait sur la nécessité de mettre en œuvre la politique locale de l’habitat définie dans le PLH, élaboré par le CAGR, et s’appliquant sur le territoire communal ainsi que sur la réalisation d’une opération comprenant de l’habitat notamment social couplé à de l’activité commerciale et tertiaire ayant pour objectif de renforcer la centralité de La Primaube. Afin de marquer son engagement en faveur de l’offre locative sociale, la commune a confié à la SA d’HLM Polygone le soin d’élaborer sur cet espace foncier un programme compatible avec les objectifs définis.

Un programme qui pourrait aboutir à la construction de 32 logements dont 16 locatifs sociaux et 16 en accession sociale.

La semaine dernière, l’ancienne bâtisse a vécu ses dernières heures d’existence. Les engins de travaux publics de l’entreprise Puechoultres sont partis en première ligne pour prendre d’assaut et faire table rase de ce grand bâtiment, sous le regard ébahi de quelques curieux. Les tracto-pelles et les camions se sont attachés à dégager des centaines de mètres cubes de pierres, gravats et autres poutres.

Raymond et Annie Bories, deux figures incontournables des commerçants primaubois, qui ont fait valoir leur droit à la retraite en 2012, ont fait toute leur carrière dans cette bâtisse détruite, d’abord dans la mécanique générale puis avec la station essence qu’ils ont cédée en 1990 à la grande surface Super U.

Le couple a ensuite ouvert, toujours à la même adresse, un commerce spécialisé dans la location d’outillages Primauloc, lequel a ensuite été transformé en magasin fournissant tout le nécessaire pour les fêtes et manifestations diverses sous l’enseigne Ambiance et fêtes.