Christian Teyssèdre décoré de la Légion d'honneur par le président de la République

  • Christian Teyssèdre, en mai 2017, quelques heures avant qu’Emmanuel Macron ne soit élu président de la République. 
    Christian Teyssèdre, en mai 2017, quelques heures avant qu’Emmanuel Macron ne soit élu président de la République.  JAT
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Philippe Routhe

Le maire de Rodez Christian Teyssèdre a été élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur dans la promotion du 14 juillet 2019, par décret du président de la République et dans le cadre du ministère de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales. Ce, au même titre que nombre de personnalités du monde civil, élus ou représentants du monde associatif.
En ce qui le concerne, ce sont quarante-quatre années de services qui sont mises en avant.
En revanche, toutes ces personnes ne seront pas décorées par le président de la République en personne ! C’est en cela que cette remise de Légion d’honneur fait bien évidemment beaucoup parler dans cette cité ruthénoise dont il est le maire depuis mars 2008. Inévitablement, les supputations vont bon train quant aux raisons de la venue d’Emmanuel Macron pour lui remettre ces insignes. Du « Parce qu’il ne lui donnera pas le maroquin qu’il souhaite » à « Il veut le convaincre de faire campagne pour les municipales sous une étiquette LREM », il se dit beaucoup de choses !
Plus sûrement, le président de la République se souvient sans doute que Christian Teyssèdre a été parmi les tout premiers élus à soutenir la création du mouvement « En marche ! » Avant avril 2016 et la création du mouvement, Christian Teyssèdre était dans les petits papiers, de son propre aveu, à cette époque-là (mais plus maintenant assure-t-il), il s’imaginait hériter d’un ministère.
C’est aussi à Rodez que le candidat Macron a achevé sa campagne pour la présidentielle, les 4 et 5 mai 2017. Deux jours, dans l’entre-deux tours, qu’il a passés aux côtés de Christian Teyssèdre. « Un rallié de la toute première heure », avait-il lancé aux journalistes. « Si la campagne s’achève à Rodez, c’est parce qu’il y a Christian Teyssèdre » avait assuré pour sa part la directrice de campagne Sophie Feracci.
Le président de la République fera donc d’une pierre deux coups : lancer le Grand débat sur les retraites et honorer un de ses premiers partisans. 

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