« Pour accueillir le Président Macron, je ne serai pas le seul »

"Je serai à Rodez et à Bourran, à partir de 17 h 30 pour accueillir le Président Macron, je ne serai pas le seul, c’est certain ! ». Parole d’un aide-soignant qui n’accepte pas les préconisations de Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire chargé du rapport sur la réforme des retraites.
La CGT de la fonction publique hospitalière rejette ce projet qui amènerait les aides-soignants à travailler cinq ans de plus. « Dans son rapport, il préconise ce départ à la retraite car il n’y a pas de pénibilité pour lui et ses conseillers ! il a juste oublié un détail ! 40 % des aides soignants partent avant l’âge de la retraite actuel pour invalidité ! », souligne Pascal Mazet, secrétaire départemental CGT santé et action sociale.
Les aides-soignants feront partie d’un rassemblement citoyen soutenu par la CGT, Ensemble ! France insoumise, FSU, NPA, la ruche, l’Union des Gilets jaunes, Parti de Gauche, le PCF, Solidaires, Sud Éducation et la Ligue des droits de l’Homme.
Du côté de Force ouvrière, hier, on était toujours en attente d’un message de l’Élysée. « Ce qui est sûr c’est que nous allons être reçus. Nous ne savons pas par qui ? Ni à quelle heure, mais nous pourrons donner notre point de vue sur le dossier des retraites et d’autres », assure Emmanuel Dumas, secrétaire départemental de FO.
Les Gilets jaunes seront bien sûr de la partie. « Nous avons lancé un appel au niveau régional et nous pensons avoir du renfort, bien sûr », indique un membre de la coordination.
De son côté, le NPA (Nouveau parti anticapitaliste) a largement relayé l’information pour « accueillir Macron à Rodez ».
En revanche, les agriculteurs ne devraient pas se joindre au mouvement social. Une table ronde réunissant la FDSEA, la Confédération paysanne et d’autres acteurs du monde rural sont reçus ce matin par le ministre de l’agriculture, Didier Guillaume.