Bozouls. La musicothérapie s’invite aux Caselles

  • Participation et détente pour les résidants.
    Participation et détente pour les résidants.
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CORRESPONDANT

La musique, au-delà de son aspect culturel, est bien connue pour avoir des bienfaits sur l’organisme. La musicothérapie est l’utilisation de la musique, du son dans une démarche de soin.

C’est une thérapie à support non verbal utilisant le sonore, le musical. D’ailleurs la musique est le médiateur dans la relation soignant soigné.

Trois dimensions de la musicothérapie sont décrites : la musicothérapie active, réceptive et la détente psycho musicale.

Des origines très anciennes

Chez les Grecs la musique était étudiée comme une science, associée aux mathématiques, à la physique, à la médecine ; Hippocrate (Ve siècle av. J-C) était un médecin qui a effectué la première synthèse des connaissances de son temps. Les Caselles organise assez régulièrement des mini-concerts, notamment par les venues de Fabrice Eulry, célèbre pianiste de boogie-woogie.

Cette fois, c’est Jean-François Labit, musicothérapeute-clinicien et formateur depuis plus de 26 ans au CH Ste-Marie de Rodez et autres structures hospitalières qui a donné une prestation à l’attention des résidents. Il a créé la société "Blue note concept et les ateliers de la note bleue" pour pouvoir continuer à œuvrer dans les structures hospitalières et médico-sociales. Le plaisir de jouer, de chanter, de s’exprimer, d’échanger à travers la voix ou l’instrument sont extrêmement importants dans une démarche de décontraction et de lutte contre le stress et la douleur. Les résidents après un échauffement ont reçu chacun un instrument souvent de percussion et sous l’engouement du chef d’orchestre (Jean-François), ensemble les résidents sont devenus des musiciens. La séance s’est poursuivie à un rythme plus affirmé, assortie de chansons.

Pour terminer, chaque résident devait donner son point de vue en un mot : vivifiant, content, heureux, génial, beau, sort de l’ordinaire, prêt à recommencer, revenez vite. Des conclusions dont on ne peut que féliciter les Caselles pour cette initiative.

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