Un service de qualité pour l’accueil des étudiants

  • « Un partenaire a entamé des démarches pour un grand pôle universitaire » sur Millau, avoue Daniel Diaz.
    « Un partenaire a entamé des démarches pour un grand pôle universitaire » sur Millau, avoue Daniel Diaz.
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JDM

Millau et Saint-Affrique ont uni leur stratégie pour développer l’enseignement supérieur. La Région est là pour aider ces deux territoires.

La stratégie pour l’enseignement supérieur est aussi l’affaire de Daniel Diaz, vice-président délégué au Développement économique à la communauté de communes. Millau et Saint-Affrique ont, rappelons-le, passé un partenariat qui vise à la venue des étudiants. " C’est un facteur d’attractivité du territoire et on devait le faire ensemble puisque notre bassin de population n’est pas suffisamment important", développe l’élu. La cohérence avec les deux territoires étant acquise et les 30 000 habitants rassemblés, les opportunités doivent être désormais saisies.

"Les communautés de communes ne sont pas des opérateurs de formation puisque nous n’avons pas la vision des besoins et ne savons pas faire de l’ingénierie. En revanche, nous pouvons être des facilitateurs auprès des acteurs (Champollion, The Village, Cnam…). Notre objectif est que les étudiants aient un éventail de formations le plus large possible."

Et Daniel Diaz de citer un chiffre imparable à ce partenariat : "Les jeunes post-bac en milieu rural vont beaucoup moins dans l’enseignement supérieur qu’ailleurs. Notre moyenne est de 50 % contre 77 % en France en incluant les grandes villes." Face à ce différentiel trop conséquent, l’offre devra être élargie en Sud-Aveyron tout en proposant un service et un accueil de qualité à des étudiants "hors-sol".

D’autant que Millau et Saint-Affrique s’inscrivent parfaitement dans les villes d’équilibre, celles-là même souhaitées par la présidente de Région pour favoriser l’enseignement supérieur en milieu rural. Mais Daniel Diaz veut que les communautés de communes figurent dans les objectifs. Selon lui "beaucoup de formations s’ouvrant sous forme d’appel d’offres, il risque fort qu’elles aboutissent sur de grandes métropoles ce qui serait contraire à l’objectif défini".

Vigilants sur ce point, les deux territoires vont aussi saisir l’opportunité du campus connecté, ce concept mis en place à la rentrée par l’État.

Avec un plan gouvernemental de dix-neuf (dont trois en Occitanie) ouvertures à la prochaine rentrée, une centaine devraient voir le jour en 2022. "C’est une excellente idée, se réjouit Daniel Diaz. Le système (e-learning ou formation par internet) doit avoir des salles équipées pour la visioconférence pour les cours théoriques et couplées par un tutorat pour tous les travaux dirigés. Cela existait sur notre territoire à travers le réseau Pyramide, mais c’était à la carte."

Et de conclure, sans en dévoiler le contenu : "Nous sommes en train de travailler avec un opérateur pour une formation qui pourrait démarrer à la rentrée 2020 ou, au pire, en 2021. Ce partenaire a entamé des démarches pour un grand pôle universitaire. Mais rien n’est définitivement décidé…"

Les deux communautés de communes comptent plus que jamais sur les responsables de l’enseignement supérieur pour mieux définir les besoins afin d’obtenir l’offre.

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