Villefranche-de-Rouergue. Le "Couteau de paix" attire de fines lames à Najac

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  • Le couteau  « Le Najac » avec un manche en feuilles de bronze qui produit un effet d’ombres et de lumières.
    Le couteau « Le Najac » avec un manche en feuilles de bronze qui produit un effet d’ombres et de lumières.
  • Le "Couteau de paix" attire de fines lames à Najac
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    Le "Couteau de paix" attire de fines lames à Najac
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GDM

"Lames à Najac", un salon de la coutellerie avec une vingtaine d’exposants de toute la France, aujourd’hui, sous les couverts du village.

Le couteau "Le Najac", fabriqué à Najac, par Régis Najac, ça ne s’invente pas ! En revanche la légende de ce couteau est réellement inventée… Par notre bonhomme en question certainement descendant de ce troubadour Peyrot Vidal, dit de Najac, dont il conte l’histoire avec gouaille, charisme, persuasion, une pointe d’humour au fond des yeux alors que son couteau, lui, n’a point de pointe. C’est justement ce qui le caractérise, son bout arrondi, et qui lui donne aussi son nom, "Couteau de paix", car au XIIIe siècle les gueux n’étaient pas autorisés à porter lame aiguisée. Alors celui-là ne se plante pas mais qu’est-ce qu’il est beau avec sa tête d’hippocampe ! Et puis qu’est-ce qu’il coupe bien, comme le fait remarquer Philippe Ploquin, le directeur de la rédaction de Gourmandises magazine, qui n’a pas hésité à lui consacrer huit pages dans son dernier numéro de l’automne, vidéo d’Escapades et découvertes à l’appui sur Youtube.

Après avoir roulé sa bosse d’artisan et remis au goût du jour ce couteau médiéval dont certains spécimens en vieux bois ou en corne de cerf sont présentés dans sa boutique face à la mairie, Régis Najac réalise non seulement un travail d’artiste avec ses guillochages qui transforment chaque exemplaire en pièce unique mais il déborde d’inspiration lorsqu’il s’agit de composer les manches.

Manches en bouse de vache !

En bouse de vaches (normal c’est la richesse locale), en pots de yaourts compressés (pour écolos), en dentelles de dessous féminins (osé), en tissu vichy de robes façon Bardot (séduisant), en planche de skate (renversant), en feuille de bronze (effet garanti), en bois de poutre de la Maison du Gouverneur (original), en os de lion des cavernes (incroyable), en ivoire de mammouth fossilisé d’il y a 200 000 ans….L’imagination de Régis Najac n’a pas de limite et ne se borne pas à ses seules envies… Si vous lui confiez un matériau un tant soit peu particulier, il vous fabriquera un couteau sur mesure à haute valeur sentimentale. Couteau pliant à glisser dans sa poche, services de couteaux de table, tout est possible, rien ne lui résiste.

On observe d’ailleurs depuis quelques années un engouement pour les couteaux de collection ainsi que pour les régionaux. "Le Laguiole a boosté tout ça", reconnaît Régis Najac qui, justement fait découper ses lames à la Forge de Laguiole pour les travailler ensuite et leur apposer un poinçon à nul autre pareil, où la croix de la paix surmonte la tour crénelée du château de Najac. Mais l’homme, qui a mille idées à la seconde et des envies en veux-tu en voilà, a lancé, voilà sept ans, le salon "Lames à Najac" qui, dès sa première année, à largement séduit. Près de 2 500 personnes font le déplacement jusqu’aux couverts de Najac où l’on peut trouver une vingtaine d’exposants et une foultitude de couteaux originaux ainsi que des artisans forgerons et un maréchal-ferrant en action.

"Le couteau symbolise avant tout la cuisine", estime Régis Najac. Il montrera donc le dernier né de sa collection, le "Ritou", petit frère du Najac, dont la lame est découpée à Villefranche-de-Rouergue. Un couteau qu’il a créé spécialement pour gratter les fritons de canard. Ce salon donne décidément l’eau à la bouche…

"Lames à Najac" aujourd’hui de 10 heures à 18 heures. Entrée libre

Le couteau "Le Najac", fabriqué à Najac, par Régis Najac, ça ne s’invente pas ! En revanche la légende de ce couteau est réellement inventée… Par notre bonhomme en question certainement descendant de ce troubadour Peyrot Vidal, dit de Najac, dont il conte l’histoire avec gouaille, charisme, persuasion, une pointe d’humour au fond des yeux alors que son couteau, lui, n’a point de pointe. C’est justement ce qui le caractérise, son bout arrondi, et qui lui donne aussi son nom, "Couteau de paix", car au XIIIe siècle les gueux n’étaient pas autorisés à porter lame aiguisée. Alors celui-là ne se plante pas mais qu’est-ce qu’il est beau avec sa tête d’hippocampe ! Et puis qu’est-ce qu’il coupe bien, comme le fait remarquer Philippe Ploquin, le directeur de la rédaction de Gourmandises magazine, qui n’a pas hésité à lui consacrer huit pages dans son dernier numéro de l’automne, vidéo d’Escapades et découvertes à l’appui sur Youtube.

Après avoir roulé sa bosse d’artisan et remis au goût du jour ce couteau médiéval dont certains spécimens en vieux bois ou en corne de cerf sont présentés dans sa boutique face à la mairie, Régis Najac réalise non seulement un travail d’artiste avec ses guillochages qui transforment chaque exemplaire en pièce unique mais il déborde d’inspiration lorsqu’il s’agit de composer les manches.

Manches en bouse de vache !

En bouse de vaches (normal c’est la richesse locale), en pots de yaourts compressés (pour écolos), en dentelles de dessous féminins (osé), en tissu vichy de robes façon Bardot (séduisant), en planche de skate (renversant), en feuille de bronze (effet garanti), en bois de poutre de la Maison du Gouverneur (original), en os de lion des cavernes (incroyable), en ivoire de mammouth fossilisé d’il y a 200 000 ans….L’imagination de Régis Najac n’a pas de limite et ne se borne pas à ses seules envies… Si vous lui confiez un matériau un tant soit peu particulier, il vous fabriquera un couteau sur mesure à haute valeur sentimentale. Couteau pliant à glisser dans sa poche, services de couteaux de table, tout est possible, rien ne lui résiste.

On observe d’ailleurs depuis quelques années un engouement pour les couteaux de collection ainsi que pour les régionaux. "Le Laguiole a boosté tout ça", reconnaît Régis Najac qui, justement fait découper ses lames à la Forge de Laguiole pour les travailler ensuite et leur apposer un poinçon à nul autre pareil, où la croix de la paix surmonte la tour crénelée du château de Najac. Mais l’homme, qui a mille idées à la seconde et des envies en veux-tu en voilà, a lancé, voilà sept ans, le salon "Lames à Najac" qui, dès sa première année, à largement séduit. Près de 2 500 personnes font le déplacement jusqu’aux couverts de Najac où l’on peut trouver une vingtaine d’exposants et une foultitude de couteaux originaux ainsi que des artisans forgerons et un maréchal-ferrant en action.

"Le couteau symbolise avant tout la cuisine", estime Régis Najac. Il montrera donc le dernier né de sa collection, le "Ritou", petit frère du Najac, dont la lame est découpée à Villefranche-de-Rouergue. Un couteau qu’il a créé spécialement pour gratter les fritons de canard. Ce salon donne décidément l’eau à la bouche…

Marie-Christine Bessou

"Lames à Najac" aujourd’hui de 10 heures à 18 heures. Entrée libre

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