Le cri de colère des aides à domicile aveyronnaises
Répondant à l'appel de Force Ouvrière, une centaine d'aides à domicile se sont rassemblées, ce samedi matin 5 octobre, au kiosque du jardin public de Rodez.
Elles sont plusieurs centaines en Aveyron. Répondant à l'appel du syndicat Force Ouvrière, près d'une centaine d'entre elles se sont retrouvées, ce samedi matin 5 octobre, devant le kiosque du jardin public de Rodez, pour lancer un nouveau cri d'alarme. Un nouveau cri de colère. Entre autres revendications, ces personnes qui œuvrent aux côtés des personnes âgées réclament une revalorisation salariale de leur métier, l'amélioration de leurs conditions de travail ainsi qu'une meilleure prise de leurs frais de déplacement. De la même façon, elles dénoncent le glissement des tâches, des aides à domicile de catégorie A, non diplômées, se retrouvant à remplir des tâches incombant normalement à des personnes diplômées de catégorie supérieure B ou C. "Les arrêts maladie ont doublé, et plus ça va, pire c'est", déplore Catherine Foucault, une déléguée FO millavoise.
En début d'après-midi, une délégation a été reçue en préfecture, et une pétition devait être remise au président du conseil départemental, Jean-François Galliard.
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