Rodez : le collège Fabre met le Siècle Soulages à tous les étages
L’établissement scolaire du boulevard de Belle-Isle va dévoiler les dernières réalisations nées dans le cadre du Siècle Soulages.
L’art, la pédagogie et la culture font bon ménage au collège Amans-Joseph-Fabre, où les actions entreprises dans le cadre du Siècle Soulages se succèdent à un rythme effréné. Seul établissement scolaire de l’agglomération à avoir été retenu dans le cadre de l’appel à projets lancé par la Ville et l’Agglo aux côtés de 14 autres structures, personnes et/ou associations, l’établissement scolaire du boulevard Belle-Isle multiplie les initiatives depuis le début de l’année. Appelé MonoChrone (le collège Fabre a déposé le nom à l’Inpi) le projet porté par l’établissement fait la part belle aux quatre clés de l’entité du travail de Pierre Soulages : gestes, matières, lumières et supports.
1 000 élèves impliqués
"Ces quatre clés sont autant d’entrées dans les programmes disciplinaires pour les élèves des cycles 3 et 4, indique le principal Christophe Lauras. Ainsi, Monochrone qui a été imaginé dans la lignée du précédent projet porté par le collège autour de la grande guerre rassemble les 674 collégiens de Fabre, mais aussi les 247 élèves de CM2 et une partie des 268 élèves de CM1 des écoles de la Ville". Ce projet de créations impliquant 1 000 élèves est porteur d’enjeux pédagogiques forts, puisqu’il s’appuie sur de nombreuses matières, telles l’histoire, les arts plastiques et visuels, la technologie, la SVT, la musique ou encore notamment les sciences.
À l’image du planétarium qui a été installé dans l’établissement les 10 et 11 octobre, dans le cadre de la Fête de la science. "Cette animation autour des étoiles et des planètes de notre système solaire a également servi de support à un travail sur la lumière, précise ainsi le principal du collège. Lumière qui, comme chacun le sait, est au centre de l’œuvre de Pierre Soulages."
Le séquoia à l’honneur
Ce soir, à partir de 17 h 30, l’établissement organise le vernissage (privé) de deux nouvelles créations. Des œuvres en lien avec le séquoia centenaire de la cour du collège, abattu à cause de son état sanitaire en mars dernier. Avec le tronc Steph Cop, auteur de Wooden aro a réalisé une sculpture monumentale où les gestes et la matière ont été mis en avant. Quant à Florian Melloul voir également ci-contre), il a joué avec la lumière et les supports pour qu’une trace de l’arbre soit conservée sous la forme d’une ombre portée d’environ 7 mètres de haut, entièrement réalisée en acier Corten et qui porte mention des dates importantes de l’histoire culturelle du Siècle Soulages en lien avec le travail des élèves
L’ombre du séquoia plane...
C’est jeudi soir, et toujours dans le cadre du projet « Monochrone », qu’aura lieu le vernissage (privé) des installations réalisées par Florian Melloul dans les murs du collège, parmi lesquelles une structure en acier corten reprenant la silhouette du séquoia qui se trouvait dans la cour de l’établissement, avant d’être abattu pour des raisons de sécurité, en mars. « L’idée était d’avoir quelque chose en volume et de travailler sur l’ombre de l’arbre. Les enseignants d’arts plastiques et de français ont collaboré, avec les élèves, sur des textes décrivant de manière poétique certaines œuvres ayant marqué le siècle Soulages, qui ont été inscrits sur les éléments de la sculpture », explique l’artiste ruthénois, qui, toujours en lien avec le conifère, a installé, dans le parloir du collège, une structure en bois rappelant le tronc, ouverte et rendant donc possible une immersion, à l’intérieur de laquelle sont présentés des dessins du « géant » réalisés avec, comme modèle, une maquette de l’arbre.
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