Football : Arthur Desmas (Rodez), le Monsieur plus

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  • Avec sept arrêts effectués vendredi à Clermont, Arthur Desmas en est à 40 depuis le début de la saison !
    Avec sept arrêts effectués vendredi à Clermont, Arthur Desmas en est à 40 depuis le début de la saison ! - Jean-Louis Bories
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Aurélien Parayre

Le portier ruthénois Arthur Desmas a réalisé une performance de haut vol vendredi soir à Clermont, lors du succès (0-1) des Ruthénois. Comme souvent, il a porté les siens.

Sept arrêts (!) dont une double parade démentielle dans le temps additionnel. Arthur Desmas est “le” grand artisan du très bon coup réalisé par Rodez vendredi soir sur le terrain de Clermont (0-1). Mieux, le Breton formé à Brest a confirmé qu’il était en train de prendre une nouvelle dimension.


« Il est en pleine confiance », souligne d’abord son entraîneur spécifique au quotidien, David Manhaval. Arthur, c’est quelqu’un qui marche beaucoup au psychologique. Il a besoin qu’on lui parle, qu’on le rassure. C’est une personne très réservée. Qui travaille beaucoup le mental dans l’approche des rencontres. Et après, voilà ce que cela donne ! »

Effectivement le grand (1,96 m) portier ruthénois est en train de devenir un géant avec le Raf, lui qui avait avant vendredi déjà effectué 34 arrêts depuis le début de saison en L2 (3e meilleur total de la division, Prior à Valenciennes était leader avec 39).


Manhaval : « Il a faim de travail », « il est à l’écoute », « il a tout d’un grand »

 

Coach des gardiens depuis neuf ans au Raf, Manhaval ne veut pas hiérarchiser les hommes qui ont travaillé avec lui par le passé. Mais il est catégorique sur un point : « Il fait partie des gardiens qui ont le plus faim de travail. Il est à l’écoute, en permanence. Et cela bien qu’il soit passé par des clubs pros, avec des entraîneurs bien plus performants que moi. » À aujourd’hui 25 ans, Desmas a effectivement connu le monde pro, à Brest puis Niort, mais jamais en tant que titulaire. Il avait ainsi fait le choix la saison dernière déjà de descendre d’un étage pour jouer. Au sujet de ses performances actuelles, « pas de recette miracle » selon le premier intéressé. Mais « on travaille très bien et de façon intelligente avec “Dav”, dans de bonnes conditions, souligne celui qui dégage de surcroît une assurance communicative sur le terrain lors des matches.

Et ce n’est pas nouveau. « Les gens ne le voient pas forcément, mais Arthur, déjà la saison dernière, apportait des points à l’équipe sans en avoir fait perdre, replace David Manhaval. Il arrive aujourd’hui à maturité. Et il a une grosse qualité : c’est la régularité. »


Blessure au péroné et le jeu au pied en axe de progression

 

Mais comment se fait-il alors que celui « qui a tout d’un grand (Manhaval) » n’est pas percé plus tôt et encore plus haut ? « A Brest, il y avait de très bons gardiens devant moi : Elana, Thébaux ou Cappone. Et à ce moment-là, je n’étais pas forcément assez mûr pour », explique-t-il. Manhaval arguant aussi d’une blessure au péroné (en 2017 à Niort) « qui l’a un peu freiné dans sa progression. » Mais aussi d’« axe de travail » pour progresser encore, comme « le jeu au pied, même si vendredi il a aussi été très bon dans ce secteur ! »
 

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