Millau. Éco’cotte, un poulailler collectif pour les Millavois

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  • Le poulailler sera disponible en avril 2020.
    Le poulailler sera disponible en avril 2020. Repro CP - RICHARD DE HULLESSEN - ML
Publié le
diane janel

Le poulailler collectif devrait être installé au parc de la Victoire à partir d’avril 2020. Un moyen de réduire ses déchets.

À l’heure ou les questions d’écologie deviennent prépondérantes dans notre société, l’association Jeune chambre économique (JCE) de Millau a eu une idée originale afin de réduire les déchets. Un poulailler collectif. L’idée peut sembler minime, et pourtant un seul de ces volatiles peut consommer jusqu’à 150 kg de déchets organiques par an. Un fait non négligeable, puisqu’en Aveyron, les habitants jettent en moyenne 19 kilos par an de gaspillage alimentaire.

Les besoins des Millavois

Le projet a été élaboré par la JCE en janvier 2018 après une réflexion sur la ville de Millau. Il y avait une volonté de créer du lien social au sein du centre-ville, tout en consommant de manière responsable. L’idée principale consistait aussi à faire un geste pour l’environnement, en évitant un enfouissement inutile de certains déchets. Ou encore en réduisant les coûts de transport et de traitement liés à ces détritus dans les collectivités, ou entreprises agroalimentaires.

Le projet Éco’cotte correspondait à ces différents critères.

Un questionnaire d’enquête a été réalisé par la JCE menant à la conclusion que les gens préféraient un poulailler collectif à une simple distribution de poule, qui nécessite la possession d’un jardin. "C’est vraiment dommage de jeter des déchets potentiellement réutilisables, et de les enfouir avec du plastique. En tant que jeunes citoyens, la problématique environnementale nous touche forcément. Et puis il y a aussi une volonté de retour à la campagne, de manger de manière plus saine, en étant respectueux de l’animal", détaille Emmanuel Turquin, codirecteur d’Éco’cotte. "On s’est aussi aperçu qu’il manque du lien social dans les quartiers, du dynamisme. Eco’cotte pourra rapprocher les gens, qu’ils soient des retraités, des enfants, ou leurs parents, toutes les générations sont les bienvenues", explique Nicolas Juarez, également en charge du projet.

À long terme, les créateurs d’Éco’cotte espèrent transmettre leur savoir de développer ce type de projet dans d’autres villes de l’Aveyron.

Et pourquoi pas le proposer à aux associations, aux écoles ou aux entreprises possédant une cantine.

Contact : www.jcemillau.com

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