Emmaüs Rodez : "Peu d'espoir" pour le compagnon menacé d'expulsion
L'appel du compagnon d'Emmaüs Rodez, interpellé dans un train par la police des frontières, a été de nouveau rejeté par le tribunal de grande instance de Toulouse. Sous le coup d'une obligation de quitter le territoire, il est détenu au centre de rétention administratif de Cornebarrieu.
Menacé d'expulsion, Mohamed Khelifa est toujours détenu au centre de rétention administratif de Cornebarrieu, dans la région toulousaine. Cet Algérien de 36 ans, qui travaillait au sein de la communauté Emmaüs de Rodez depuis mars 2017, a été interpellé par la police des frontières, lundi 14 octobre, alors qu'il se trouvait à bord du train Rodez-Toulouse. Depuis, ses divers appels ont été rejetés. Comme ce fut le cas, ce lundi 21 octobre, au tribunal de grande instance de Toulouse, où le ressortissant algérien sera de nouveau convoqué devant le juge des libertés, le mercredi 13 novembre. En septembre dernier, un jeune Arménien, qui travaillait également au sein de la communauté ruthénoise, avait été également interpellé avant d'être expulsé vers son pays d'origine. "C'est un peu comme la dernière fois et il y a peu d'espoir, déplore le responsable d'Emmaüs Rodez, Patrick Gomez. Le problème c'est que l'on ne peut rien faire, car nous sommes au bout des procédures légales. Nous sommes en train de revivre des politiques fortement restrictives pour le droit d'accueil des étrangers." Et d'ajouter, avec une certaine amertume : Au moment, où l'on s’apprête à fêter les 70 ans du mouvement, l'abbé Pierre doit se retourner dans sa tombe."
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