Sébazac-Concourès. Martin Malvy alerte sur la pénurie d’eau

  • Avec le comité Adour-Garonne il travaille à la prise de conscience et aux solutions à mettre en place.
    Avec le comité Adour-Garonne il travaille à la prise de conscience et aux solutions à mettre en place.
Publié le
Centre Presse Aveyron

Martin Malvy, ancien président de région et président du Comité Adour-Garonne était l’invité d’Itinéraires Découvertes, mercredi 16 octobre, à la Doline.

En France, il y a six agences de bassin qui sont des établissements public d’État. Le bassin Adour- Garonne est composé de 150 salariés répartis à 95 % sur le territoire la Nouvelle Aquitaine et l’ancienne région Midi-Pyrénées. L’assemblée est composée de vingt membres de l’État, 125 représentants des usagers, consommateurs, industriels, agriculteurs, pêcheurs…

"Malgré les différents intérêts, ça marche !" exprime le conférencier. Le Comité est renouvelé tous les six ans. Il oriente et approuve les projets de l’agence et vote son budget.

État des lieux, cause du déficit

Le changement de monde, d’époque, d’environnement implique un réchauffement climatique. La pénurie d’eau est aggravée par le réchauffement (évaporation plus importante). Les nappes phréatiques sont à 30 % de leur niveau. Notre région va devenir de plus en plus chaude. Elle attire de plus en plus de gens. Un agriculteur sur trois vit sur Adour-Garonne. Le besoin en eau des agriculteurs est très important. Les sources, ruisseaux et rivières baissent dangereusement, voire se tarissent. Le déficit en eau en 2050 à + 2° pourrait atteindre la moitié de ce que nous consommons. Afin de ne pas aggraver ce réchauffement il faudrait que la température ne s’élève pas au-dessus de 2°.

Dans la vie quotidienne, la consommation est abusive. Nous imperméabilisons de plus en plus de surfaces. À cause des réseaux vieillissants, des fuites laissent partir 40 à 50 % de l’eau. De plus notre région va subir des migrations climatiques.

Mesures, solutions à envisager

Parce que Martin Malvy assure qu’il y a des solutions. Une prise de conscience est nécessaire immédiatement. Mieux consommer, stopper l’imperméabilisation des sols, renouveler les réseaux, protéger la nature et la biodiversité, végétaliser les villes (baisse de température), réutiliser les eaux usées, gérer les eaux pluviales, adapter les cultures au climat, créer des espaces qui laissent passer l’eau, reconquérir les logements vacants plutôt que d’en construire de nouveaux, rénover la politique de l’eau dans la ville.

"Il nous faut convaincre à faire des efforts. Il faut être conscient de ce qui nous attend. Nous n’avons pas le droit de faire comme si ça devait s’arranger et ne rien faire. La nature est en train de changer et c’est nous qui l’avons fait changer. Elle se venge" informe Martin Malvy.

Des projets sont réalisés, des politiques mises en place. Il faut travailler ensemble et mener des actions fortes de communication et de sensibilisation.

Des situations et des chiffres qui font froid dans le dos, mais que Martin Malvy, confiant dans l’humain, et dans la prise de conscience du public, contribue à la direction du comité Adour-Garonne à trouver des solutions, solutions qui se doivent d’être mondiales et collectives.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?