Villefranche-de-Rouergue. Le second réservoir d’eau potable de Villefranche bientôt fini

Si la ville n’avait pas été reliée depuis 2013 aux lacs du Lévezou, l’épisode de sécheresse de l’été dernier aurait pu être critique. Cela s’est bien passé mais cela se passera encore mieux dans le futur avec un second réservoir d’eau potable en cours d’achèvement au Breil.

Il jouxtera l’ancien réservoir mais ils fonctionneront tous les deux en parallèle de manière indépendante afin de pouvoir réaliser des travaux de maintenance ou bien de faire face à d’éventuels problèmes techniques sur l’un ou l’autre des réservoirs.

"Doubler le réservoir du Breil était l’objectif de la commune depuis longtemps. On se devait de sécuriser l’approvisionnement en eau de la ville. C’est essentiel", martèle le maire, Serge Roques, venu voir l’avancée des travaux et informer les Villefran- chois sur la destination de leurs redevances.

Ce nouveau réservoir de 800 m3 s’ajoutera donc aux 1 200 m3 de l’existant ainsi qu’à ceux de La Capelles-Bleys (10 000 m3), de Penevayre (3 000 m3) et de la station des filtres (1 800 m3) qui interviennent en renfort possible. Car en été environ 5 000 m3 sont consommés chaque jour contre la moitié en hiver. La construction de cette nouvelle structure a été confiée à l’entreprise locale Capraro qui collabore en parfaite adéquation avec les services municipaux. "Une belle illustration de l’entente public-privé", note Serge Roques. "Tout le monde y trouve son compte. On est heureux de démontrer notre savoir-faire localement dans le domaine du génie civil", ajoute Guillaume Ringoot, le conducteur des travaux en génie civil de l’entreprise Capraro.

Plan Vigipirate

Cinq personnes travaillent en permanence sur ce chantier depuis le début de l’été. L’élévation du mur du bassin est aujourd’hui achevée et la construction de la chambre des vannes est en cours d’achèvement.

Bientôt sera apposée la couverture qui clôturera le gros œuvre. Ensuite il restera à réaliser les travaux de second œuvre tels que le scellement des tuyaux et l’étanchéité du bassin. Ensuite aura lieu la mise en eau, le raccordement, puis le remblaiement qui fera office de station thermique. Ce nouveau réservoir du Breil devrait être opérationnel en février 2020.

Le site sera séparé de l’antenne relais juste à côté et clôturé par une grille de deux mètres de hauteur.

Une larme anti-intrusion sera également installée. Aucune personne non habilitée ne pourra pénétrer sur ce site des réservoirs d’eau potable du Breil.

Des mesures obligatoires puisque la France est toujours sous le coup d’un plan Vigipirate, niveau 2 de sécurité renforcée.