Argences en Aubrac. Une rando pour reconnaître et valider le chemin de Saint-Gilles

  • Le chemin de Saint-Gilles, parcouru en itinérance, permettra de relier le monastère de Saint-Géraud à Aurillac à Saint-Gilles du Gard.
    Le chemin de Saint-Gilles, parcouru en itinérance, permettra de relier le monastère de Saint-Géraud à Aurillac à Saint-Gilles du Gard.
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Centre Presse Aveyron

L’association les chemins de l’Europe, représentée par son président Alain Cézac, sa secrétaire Catherine Schlater et onze autres membres cantaliens et locaux est partie dernièrement de Durbec pour reconnaître et homologuer une nouvelle section du chemin de Saint-Gilles. André Valadier, président du PNR Aubrac, accompagné et son épouse Geneviève, les honoraient de leur présence, confirmant l’intérêt tout particulier du PNR pour les parcours piétonniers traversant son territoire.

Le matin, 7 km à pied dans une trouée continue de verdure et 100 m de dénivelé jusqu’à Alpuech, suivis d’une visite de l’église romane du lieu, d’un arrêt devant les croix de Saltel et de Bouldoires. Une surprise les attendait dans un local mis à leur disposition par Janine Leboulanger qui, en véritable fée du logis, avait substitué au déjeuner sorti du sac qui était prévu, un repas de fête ! L’après-midi ils découvraient en voiture cette fois, la partie aubracienne du Saint-Gilles, piste récemment réhabilitée et dotée de passages canadiens par la commune d’Argences-en-Aubrac.

L’ensemble de l’itinéraire parcouru semble désormais s’imposer, car il répond à tous les critères des plus anciens chemins à savoir : chemin de crête et de séparation des eaux, ici entre les deux Argences, y compris en son point le plus bas à hauteur de la croix de Mourmentres et quasiment en ligne droite en direction sud-est soit vers le tombeau de Saint-Gilles du Gard.

Ici ou là un nom de lieu, comme pierre fiche ou ficade, une très ancienne croix comme celle en Tau du couderc de Bouges, ou une pierre lévada (derrière Védrinette) confirment cette ancienneté. Il s’agit sans aucun doute, du chemin dont nous parle ce grand connaisseur de l’Aubrac que fût l’abbé Calmels, évoquant dans l’un de ces ouvrages, "Lo camin farrat" reliant directement l’Aubrac à Mur-de-Barrez par Alpuech. À la sortie de cette localité en se retournant vers l’ouest, Mur-de-Barrez, leur apparaît comme un point de mire à l’horizon, indiquant la direction d’Aurillac, soit du monastère de Saint-Géraud.

Tous les participants de cette journée furent unanimes sur les agréments paysagers du parcours et sur l’appréciation des travaux de réhabilitation, d’aménagement et d’entretien pluriannuels réalisés par divers bénévoles depuis plus de dix ans. Ils ont été omplétés depuis deux ans par une équipe municipale, pour permettre à tous de jouir, dans le calme et la verdure de la qualité des paysages et du patrimoine naturel, tout en tenant compte des besoins des éleveurs.

Sur 7 km, ce ne sont pas moins d’une quinzaine de chicanes qui ont été dressées.

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