Entraygues-sur-Truyère. Pascal Perrotey, trois jours de trial avec la maladie de Parkinson

Originaire d’Alsace, Pascal Perrotey pratique le trial depuis 7 ans. Traité depuis 6 ans avec de la Dopamine trois fois par jour, pour la maladie de Parkinson, il peut vivre normalement : "Pour pouvoir courir le Trial d’Entraygues et celui de Saint-Geniez, je fais du Trial tous les dimanches avec mes amis trialistes : C’est la dixième année que je viens, le but est de participer ; je n’évite pas les risques mais j’anticipe les passages selon mes possibilités de réaction et je parcoure les zones qui me font plaisir". Grand sportif, il fait beaucoup de vélo comme le "Genève-Lyon-Sète, soit 400 km par la Via Rhôna. : "L’année prochaine ce sera la Route du Sel de Bordeaux à Sète". Pour cela il s’entraîne 100 km par semaine. "La maladie, ce n’est pas que des tremblements ; progressivement elle atrophie et rétracte les muscles qui durcissent ; cela compresse la cage thoracique. Je fais des étirements chaque jour (dos, nuque) et j’ai des séances de Kiné. Il faut aussi bien se muscler les jambes, pour éviter les chutes par perte d’équilibre et à terme se retrouver dans un fauteuil roulant." Il a dû arrêter son travail à regret il y a 18 mois et se consacre au sport. L’hiver, il donne des cours de ski et aime aussi restaurer les vieilles voitures (Tour de Corse et Tour Auto en Porsche 914) ; il apprécie chaque année la cure thermale à la Malou, spécialisée en neurologie. "Le fait d’être malade m’a ouvert sur la vie et je profite de chaque moment d’échange avec les autres. Mon message à tous les malades de Parkinson est qu’il faut accepter sa maladie, en parler et surtout bouger, faire du sport à son niveau pour assouplir et renforcer ses muscles. Mon projet serait de créer une association pour les aider".