Dernière vague d’artistes ce week-end à Decazeville

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Le public est venu nombreux admirer les artistes à l’œuvre. Repro CP -
Astro, maître des trompes l’œil. Repro CP -
Lilian Cantos, au centre, et l’entreprise Ondulia financent les murs mobiles. Repro CP -
Kinmx et Iljin, duo d’artistes et partenaires dans la vie. Repro CP -

Artisanat, Decazeville, Culture et Loisirs

Publié le 31/10/2019 à 10:01

Didier Latapie

La créativité des artistes surprend les nombreux visiteurs qui en redemandent. Que du bonheur.

La troisième session street art du festival "Mur Murs" bat son plein. Le week-end dernier, une première vague d’artistes a embelli la face est des murs mobiles sur la zone du Centre. À partir de ce jeudi, une seconde vague d’artistes tout aussi talentueux va peindre les murs face ouest.

Durant tout ce premier week-end, les gens se sont succédé en nombre pour admirer ces génies de l’art urbain en action, leur virtuosité avec le rouleau ou les aérosols, tout comme leur créativité qui est sans limite. Le public a pu discuter avec des artistes attachants et sympathiques sur un espace réduit, signer des autographes, faire des selfies. Ils nous ont apporté un plaisir renouvelé, comme une gourmandise que l’on redemande, et une légèreté à l’âme. Bref que du bonheur !

Six murs doubles transportables

Rappelons que ces murs mobiles vont par deux et qu’ils ont été entièrement financés par l’entreprise Ondulia (énergies renouvelables). Lilian Cantos explique : "Nous avons mis quatre mois pour finaliser ce nouveau concept, sachant que ces structures sont réalisées par des entreprises uniquement du Bassin. Avec ce format, 6 mètres par 3.40 mètres, les artistes peuvent travailler sans nacelle. C’est également un format 16/9 qui peut accueillir une projection. Ces six murs doubles transportables resteront sur la zone du centre jusqu’au mois de juin 2020, puis partiront dans l’Ariège. Un autre mur double sera offert et restera à demeure sur le site de la Découverte, près du chevalement. D’autres artistes y interviendront".

Il peint avec sa meuleuse

Roland Joffre, le responsable de la culture de Decazeville communauté, ne cachait pas sa joie : "Le Pays decazevillois vit et vibre. Souhaitons qu’à l’avenir le street art trouve également sa place sur la vallée du Lot".

Enfin, ne quittez pas la zone du Centre sans aller faire un tour à la fresque sur bois de Nicolas Guignard, sur la façade du cinéma La Strada. Ce Suisse francophone peint avec… sa meuleuse. Le résultat est magique, époustouflant !