Decazeville. Journées d’études autour de la cantatrice Emma Calvé

La chorale Emma Calvé, patrimoine millavois, s’est produite en concert à Decazeville (avec le soutien de la municipalité) ce dimanche 20 octobre 2019, à partir de 16 heures dans l’église Notre-Dame pleine de mélomanes, et novices. Les bravos n’ont pas fait de différence.

Un rendez-vous organisé dans le cadre des journées d’études que cette chorale consacre à la célébrissime cantatrice mondialement connue, née dans la cité minière le 15 août 1858. (1858-1942). Une rue porte son nom maintenant dans la capitale et a été inaugurée le 11 octobre dans le 12e arrondissement, lors des journées du Marché des pays aveyronnais à Paris.

Après avoir été reçue officiellement en mairie de Decazeville, à 11 h 30, par un discours élogieux du maire, François Marty, et son premier adjoint, et d’être très bien accueilli au restaurant Le Don Quichotte, recommandé par le Petit Futé -ouvert le dimanche- la chorale a proposé un concert avec en alternance chant choral, sous la direction d’Emiliya Archimbaud (accompagnement de M.-C. Charlet), et duo musical piano violon réunissant Marie-Cécile Charlet et Emilia Nacheva violoniste virtuose.

Les choristes ont interprété les œuvres de Gounod (Messe brève), qui fût un grand moment,

Haendel (Canticorum Jubilo), Saint-Saëns (Tollite hostias), Rossini (Carnaval de Venise), Chostakovitch (Valse n° 2), Strauss (Le beau Danube) et Vangelis (Miserere). La partie purement musicale, le duo, a mis en exergue une sonate de Télémann et le Menuet de Boccherini. Pour le final, la chorale locale "En Sol mineur", sous la baguette de son chef de chœur François Mailhé, s’est jointe pour interpréter conjointement le "Chœur des esclaves" de Verdi.

Jumeler le nord et le sud

Quel accueil chaleureux et quelle belle journée culturelle ! La présidente Jeannette Trepp, ainsi que son bureau ont confié au maire : "On reviendra, et on accueillera aussi avec joie, à Millau, le chœur des Décazevillois. Nous aimerions jumeler le Nord et le Sud".

Comme à l’accoutumée, l’entrée et la participation étaient libres.