Laissac-Sévérac l'Église. Auguste n’est pas un rappeur !

  • Auguste tenant son trophée et entouré d’Alexandre Chassagnac, son professeur de chant, et de Didier Champ, de la Maison de disques NSP Record.
    Auguste tenant son trophée et entouré d’Alexandre Chassagnac, son professeur de chant, et de Didier Champ, de la Maison de disques NSP Record.
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CORRESPONDANT

Auguste Truel est plutôt discret mais sa notoriété commence à grimper avec la vidéo qu’une maison de disques a fait circuler sur les réseaux sociaux.

Il a surpris tout le monde à Bordeaux, car on l’attendait plutôt dans la catégorie "rappeur".

Mais c’est en tant que chanteur lyrique, qu’il a remporté dernièrement, le concours international de chant de Bordeaux, de la maison de disques NSP Record.

Le jury comptait plusieurs pointures : le voice performer Alexandre Chassagnac, la chanteuse Kareen Antonn, le producteur Laurent Soulac, le chanteur de Madison Chris Anderson et l’agent artistique, Michel Rambaud.

Il a compris qu’il serait chanteur lyrique

Ceux qui ont eu la chance de l’écouter sont impressionnés par la puissance de sa voix de Bary-Ténor et sa facilité à interpréter entre autres, le grand air du Toréador Carmen, de Bizet.

Grâce à son prix, il va pouvoir passer deux jours dans un studio d’enregistrement, près de Bordeaux lors des prochaines vacances scolaires. On a tendance à oublier qu’Auguste a seulement 15 ans, car il fait preuve d’une grande maturité.

Le jeune artiste a choisi l’option "chant" au lycée et prend aussi toute une kyrielle de cours tout au long de la semaine. Tout d’abord au Conservatoire de Rodez, puis avec Alexandre Chassagnac, à Sévérac-d’Aveyron, sans oublier bien sûr le travail personnel.

Auguste Truel a découvert l’opéra avec M. Deligny, qui était professeur de chant au collège de Sévérac.

La maman d’Auguste a pris le relais en l’accompagnant à l’opéra Bastille à Paris, applaudir "Carmen" de Bizet, et c’est là que le déclic a eu lieu, et qu’il a compris qu’il serait chanteur lyrique.

Depuis, Agnès Truel installée à Laissac comme coiffeuse suit de très prêt la carrière prometteuse de son fils, en continuant à l’encourager et à l’accompagner dans ses nombreux déplacements, car dit-elle, "quand il chante, il est comme habité par son talent."

Mais bien qu’il ait été repéré par d’autres maisons de disques et qu’il projette de s’inscrire au concours d’Outre mer, l’année prochaine, Auguste garde la tête froide et est tout à fait conscient que sa passion pour le chant lyrique va lui demander encore beaucoup de travail.

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