Espalion : un court-métrage pour booster le musée du scaphandre
Un court-métrage de promotion et valorisation est en cours de réalisation.
Aujourd’hui, ce musée est conjointement géré par la commune d’Espalion, le conseil départemental et l’association musées d’Espalion présidée par Jacqueline Prieur. Ces trois partenaires ont souhaité (re) booster l’image de ce musée à travers un film (un court-métrage d’environ cinq minutes). Un film de valorisation "apportant un regard neuf et ainsi susciter un renouveau d’intérêt de ce trésor aveyronnais encore trop souvent ignoré". Un projet qui s’inscrit aussi dans le projet de la réorganisation de ce musée du scaphandre dans les années à venir.
Pour cela, ces trois partenaires se sont tout naturellement adressés à l’Espalionnais Pascal Galopin et sa société de production Terra Cinéma. La muséologue, historienne du scaphandre, auteur de nombreux articles et de plusieurs livres, Muriel Peissik apportant son expertise. Le scénario qu’ils ont conjointement écrit, et fait valider par les services du département, fait le choix d’une fiction plutôt que celui d’une présentation classique du musée afin d’apporter un regard différent et une image plus dynamique et porteuse pour ce musée.
Un musée particulier qui doit être mis en valeur
À plus de 200 kilomètres de toute mer, Espalion a l’étonnante particularité de disposer d’un musée du scaphandre. Un musée créé en 1977 sous l’impulsion de Lucien Cabrolier autour des inventions des ingénieurs espalionnais Rouquayrol et Denayrouze, qui en 1864, ont imaginé le premier scaphandre autonome moderne de l’histoire de la plongée. Cet appareil donnait au scaphandre son autonomie pour permettre aux sauveteurs d’aller dans les mines en cas de coup de grisou. L’appareil fut alors testé à Espalion, dans les eaux du Lot, au pied du Pont Vieux. Une statue de scaphandrier, en hommage aux inventeurs, y a été posée en l’an 2000. Avec plus de 400 pièces exposées, ce musée retrace la laborieuse conquête du milieu sous-marin et de la progression en milieu hostile. De nombreuses pièces rares, voire uniques sont exposées et attirent des spécialistes du monde entier. Le grand colloque international organisé en 1998 par Lucien Cabrolier révèle tout son potentiel insuffisamment exploité de nos jours.
Les intervenants
L’équipe technique se compose de David Maltese (invité lors du dernier FFE), directeur de la photographie. C’est avec lui que Pascal Galopin a réalisé son documentaire sur Claude Pinoteau il y a quelques années et produits avec lui plusieurs films de fiction et publicités. On trouve également au générique : Romain Petit, assistant machinerie ; Patrice Doff, assistant lumière : Christine Galopin à la régie, Teva Galopin, passionné par les techniques de tournage : réalisatrice, Muriel Peissik. Production : Terra Cinéma.
L’équipe artistique : Jean Moisset tient le rôle du gardien du musée et le petit Gaspard (8 ans) le rôle principal. Consultant historique : Lucien Cabrolier (fondateur du Musée du scaphandre).
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