Decazeville. La joaillerie Truel-Nogaret totalement relookée

Abonnés
  • Une équipe de femmes à la bijouterie joaillerie Truel-Nogaret. À droite l’architecte.
    Une équipe de femmes à la bijouterie joaillerie Truel-Nogaret. À droite l’architecte.
Publié le
GDM

L’emblématique bijouterie de la place Wilson s’est refait une beauté avec le cabinet d’architecture Filham

Cette bijouterie joaillerie a été de tout temps une véritable institution à Decazeville. Son savoir-faire est non seulement reconnu par les habitants du Bassin mais sa réputation attire également une clientèle venue de Rodez, Villefran- che-de-Rouergue, Figeac et même du Cantal.

Idéalement située au 5, place Wilson, à la jonction des rues Cayrade et Gambetta, son propriétaire Jean-François Truel l’a cédé il y a quelques années à son apprentie Laure Nogaret, animée de la même passion. "J’ai tout d’abord repris la boutique en location-gérance durant quatre années pendant lesquelles il m’a accompagné. Puis j’ai racheté le fonds de commerce et les murs ", raconte la jeune femme.

Il y a un an, elle contacte Filham architecture, basée à la pépinière d’entreprises de Decazeville, dans le but de refaire l’atelier mais également pour mettre la boutique aux normes et redonner une unité à un commerce qui avait été agrandi au fils des ans par l’arrière.

Un binôme gagnant-gagnant pour un chantier éclair

L’architecte Marlène Costes-Bénazet, elle-même cliente de la bijouterie, invite plutôt sa cliente à "réfléchir son magasin dans sa globalité". Et le jour où elle présente son projet à Laure Nogaret, celle-ci est conquise et "craque complètement pour cette transformation". Le courant passe entre les deux femmes qui se font confiance réciproquement. "Je voulais travailler avec quelqu’un du Bassin. On s’est rencontré, j’ai tout de suite accroché", confie Laure Nogaret dont la seule exigence est que le chantier se fasse le plus rapidement possible pour un minimum de fermeture

L’architecte relève le challenge en s’entourant d’artisans prêts eux aussi à s’investir dans ce chantier éclair. Au total, neuf entreprises du Bassin et de l’Ouest Aveyron sont partantes. "Tous les artisans ont joué le jeu", se félicite Marlène Costes Bénazeth. Le magasin a été fermé seulement trois semaines. Une semaine a été consacrée à la démolition et les quinze jours restants à sa réfection.

L’accent a été mis en priorité sur la boutique et le bureau attenant pour que l’activité reprenne le vite possible, tandis que l’atelier nécessitait quinze jours de travaux supplémentaires.

La bijouterie a donc fermé le 17 septembre et rouvert le 4 octobre. Un temps record pour un relooking total ! "Tout a été refait, les murs, le mobilier, la devanture, les vitrines, le logo et l’agencement surtout. On a repensé la circulation car il y avait beaucoup de place perdue. Ce qui fait qu’on a restitué un maximum de linéaires", explique Marlène Costes-Bénazeth qui s’est auparavant longuement entretenue avec Laure Nogaret afin de mieux cerner ce métier de bijoutier joaillier qu’elle ne connaissait pas vraiment.

L’architecte a dû aussi s’adapter aux contraintes de sécurité de ce type de magasin avec un vitrage spécifique, des alarmes, une vidéo surveillance. Et créer aussi une zone particulière pour certains clients qui ont besoin de discrétion. "Elle a ressenti les besoins qu’on avait", se réjouit Laure Nogaret. Notamment des besoins ergonomiques.

Une réflexion a été également menée sur les ambiances pour laquelle elle s’est associée à une architecte d’intérieur de La Primaube, Élodie Albouy.

Désormais le travail à la bijouterie est également facilité pour tout le monde car la circulation a été modifiée. Jeanine Malirat, la vendeuse, Karine Mucci, la joaillière, Alexandra Papon, l’apprentie, et Laure Nogaret arborent de grands sourires de satisfaction.

Impulsion du commerce de centre-ville

"On est ravies, enchantées. C’était vraiment important, on avait besoin d’un nouveau souffle, de quelque chose de neuf à notre image. Ça a même l’air plus grand et les gens sont contents", déclare Laure Nogaret. Tandis que de son côté Marlène Costes-Bénazeth qui n’avait travaillé jusque-là dans le commerce que pour des entreprises de matériaux ou agroalimentaires peut s’enorgueillir d’une nouvelle corde à son arc avec une boutique où "notre travail est à la fois valorisé et valorisant. Et puis on formait un vrai binôme avec ma cliente, je dirigeais les artisans mais elle restait seule décisionnaire." Ainsi la bijouterie joaillerie Truel Nogaret impulse une nouvelle dynamique auprès des autres commerçants de la ville.

Bijouterie joaillerie Truel-Nogaret, 5, place Wilson, à Decazeville.

L’emblématique bijouterie de la place Wilson s’est refait une beauté avec le cabinet d’architecture Filham

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Decazeville

127000 €

2 Km Centre-ville, Maison T6 avec garage, terrasse, cave et terrain clos de[...]

Toutes les annonces immobilières de Decazeville
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?