A Rodez, Christian Teyssèdre et Régine Taussat, main dans la main
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Entre Christian Teyssèdre et Régine Taussat, on parle désormais le même langage !
Figure de la droite ruthénoise, et membre de l’opposition depuis de longues années, Régine Taussat a décidé de rejoindre la liste du maire Christian Teyssèdre pour les prochaines élections municipales (15, 22 mars).
Christian Teyssèdre l’a répété à l’envi : sa prochaine liste pour les municipales 2020 sera "rassembleuse, de la droite à la gauche, en passant par le centre et toutes les opinions politiques hormis les extrêmes ". Hier, lors d’une conférence de presse, il est passé des paroles aux actes en annonçant l’arrivée de Régine Taussat parmi ses futures colistières. Figure de la droite ruthénoise, adjointe sous la mandature Censi et dans l’opposition depuis, l’ancienne professeure confie avoir "mûrement réfléchi" ce choix fort, elle qui en 2008 encore partait en tête de liste face au candidat Teyssèdre.
"Concrétisation d’une amitié"
"Cette décision, c’est d’abord l’histoire d’une amitié personnelle de longue date entre nous. Puis, je pense qu’une mairie doit être apolitique. Je reste gaulliste et affiliée aux Républicains mais je souhaite avant tout œuvrer pour les Ruthénois. Et force est de reconnaître que le travail de la majorité actuelle est considérable. Christian Teyssèdre est un travailleur infatigable et je souhaite l’aider désormais… On n’a jamais véritablement été en contradictions", a expliqué l’ex-secrétaire du RPR dans le département. "Il y a toujours eu des Gaullistes de gauche…", a, quant à lui, souri le maire actuel, candidat à un troisième mandat, et très heureux de cette "concrétisation d’une amitié" et "d’un même amour pour Rodez".
En attendant l’échéance du premier tour des futures municipales, le 15 mars prochain, la liste "Notre parti, c’est Rodez" n’a jamais aussi bien porté son nom… Et cela n’est pas fini car de nouvelles figures de la politique aveyronnaise devraient prochainement rejoindre la future équipe de l’édile ruthénois. à commencer par un autre homme de droite, en la personne de Francis Castan.
La droite, toujours orpheline
Qui pour représenter la droite ruthénoise lors des futures municipales ? La question est sur toutes les lèvres. Mais la réponse, elle, se fait toujours attendre… Même si plusieurs noms sont évoqués dans le landerneau ruthénois. A commencer par celui de Pascal Adani, ancien proche de Jean-Claude Luche, mais éloigné des affaires politiques depuis plusieurs années. La semaine passée, ce dernier nous a indiqué toujours travailler à l’élaboration d’une liste et à un « programme ambitieux et réaliste, loin des querelles intestines »…
L’option Serge Julien ?
Interrogé à plusieurs reprises sur le sujet, le patron aveyronnais des Républicains, Arnaud Viala, a quant à lui dit sa préférence pour une tête de liste émanant de l’opposition actuelle au conseil municipal. Régine Taussat n’a pas caché avoir été approchée pour porter cette voix, comme en 2018. Elle a finalement rejoint la majorité. L’avocate et élue à la Région, Anne-Sophie Monestier, un temps pressentie, a quant à elle fait savoir qu’elle n’était pas intéressée, trop prise par ses activités professionnelles. Dernièrement, le nom de Serge Julien, élu d’opposition depuis plusieurs années revient également souvent. Mais l’homme ne s’est toujours pas prononcé sur ses intentions. En attendant, la droite ruthénoise et ses sympathisants sont toujours orphelins d’un candidat… Pour ne pas dire « écœurés » du devenir du parti, comme l’a fait remarquer Régine Taussat, hier.
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