Villefranche-de-Rouergue. Villefranche : les lycéens de Raymond-Savignac se mobilisent face au harcèlement scolaire

  • Armelle Fellahi, la Dasen, a participé à des ateliers sur le harcèlement avec les lycéens villefranchois.
    Armelle Fellahi, la Dasen, a participé à des ateliers sur le harcèlement avec les lycéens villefranchois. MCB
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JDM

Visite de la Dasen, Armelle Fellahi, au lycée Raymond-Savignac dans le cadre de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école.

Plusieurs établissements scolaires aveyronnais se sont mobilisés, hier, lors de la cinquième édition de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école.

À cette occasion, la Directrice académique des services de l’éducation nationale (Dasen), Armelle Fellahi, est allée à la rencontre des lycéens du lycée Raymond-Savignac de Villefranche-de-Rouergue.

Équipe mobile de sécurité

Le lycée villefranchois travaille depuis le mois de mai sur cette opération de sensibilisation au harcèlement scolaire en direction des élèves de seconde générale. Cette opération se poursuivra aujourd’hui avec les élèves de seconde professionnelle. "Cela a demandé beaucoup d’énergie", souligne la proviseur, Frédérique Croux. Au total, plus de 200 lycéens participeront aux onze ateliers mis en place sur différents thèmes, avec divers intervenants, professeurs ou bien professionnels de la santé, de la justice mais aussi de l’art et bien évidemment de l’éducation. À noter la présence de l’équipe mobile de sécurité (EMS) du rectorat. "Ce service, basé à Toulouse, vient en appui aux établissements scolaires en cas de problème mais il réalise aussi des actions de formation et de prévention", explique Armelle Fellahi.

Feeling

"Le but de cette journée est de donner des outils aux jeunes afin qu’ils sachent repérer ou réagir au harcèlement, qu’ils soient victime, témoin et même auteur", détaille Benoît Barrat, l’un des conseillers principal d’éducation (CPE) du lycée Raymond-Savignac. L’introduction à cette journée de sensibilisation a été réalisée par une élève, Margot Brioude, auteur d’une plaidoirie sur le harcèlement.

"On a parfois des situations tendues et très difficiles. Personne n’est à l’abri et les jeunes doivent pouvoir s’exprimer", souligne la proviseur. "On n’est pas obligé de se parler mal ou de se harceler pour entrer en contact", insiste Frédérique Croux.

D’où l’un des ateliers sur l’apprentissage de l’empathie de manière ludique, au travers du jeu de société Feeling, dans lequel la Dasen s’est particulièrement investie lors de sa visite. Ces deux journées de sensibilisation au harcèlement à l’école feront ensuite l’objet d’un questionnaire remis aux élèves. Ce document sera ensuite analysé afin de mieux cerner ce que ces élèves de seconde ont réellement perçu.

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