Entraygues-sur-Truyère. La chasse se conjugue aussi au féminin

"L’Union des chasseurs de St-Hippolyte", son président Gilbert Lafon et sa secrétaire Valérie Sergent-Vallet, ont invité, dimanche 27 octobre, les chasseresses de "L’Aveyron chasse au féminin", avec leur présidente Florence Hortes, pour des battues sur Pons : au chevreuil le matin et au sanglier l’après-midi, tout en mettant un point d’honneur sur la sécurité. Le bilan de cette journée est d’un chevreuil, un renard et de deux sangliers tués. À midi, le groupe s’est retrouvé au stade de la commune, pour un repas casse-croûte, confectionné par les femmes des chasseurs. Rôti de porc, fromages et pâtés ont été appréciés après l’apéritif de bienvenue offert par la mairie et le petit discours d’accueil de Mme la Maire. Sur la trentaine d’adhérentes, 10 chasseresses étaient présentes. Florence Hortes, a rappelé qu’il y a 11 000 chasseurs en Aveyron, et 200 chasseuses : "L’objectif des chasseresses est d’intégrer les femmes dans la chasse, parmi les hommes, et de rechercher la convivialité au travers d’une même passion : la fédération des chasseurs de l’Aveyron et son président J.-Pierre Authier ont beaucoup œuvré pour les chasseresses". Elles sont d’ailleurs invitées parmi plusieurs sociétés de chasse (Lassouts, Naucelle, Martiel, la Couvertoirade…) où elles s’enrichissent des diverses expériences et des techniques différentes de "faire le pied", c’est-à-dire pister le gibier pour connaître les endroits du territoire qui ont été "visités" afin de mettre en place une battue : "Les participants discutent ainsi, avant chaque début de battue, des lignes pour se positionner, avec un rappel des consignes de sécurité. C’est le chef de ligne qui détermine le poste de chacun des chasseurs qui doivent ensuite se signaler auprès de leurs collègues positionnés à droite et à gauche. Trois coups de cornes signalent le début de battue et trois autres coups la fin, pour que les chasseurs puissent armer et désarmer leurs fusils…".