Alrance. Elian Calmes, un Aveyronnais au pied du mur de Berlin le 9 novembre 1989

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  • Elian Calmes, 20 ans lors de la chute du mur, a réalisé de nombreux clichés de cet instant historique. On le voit l’escalader, le frapper à coups de marteau et, plus dernièrement, tenant en main un morceau de mur qu’il conserve religieusement.
    Elian Calmes, 20 ans lors de la chute du mur, a réalisé de nombreux clichés de cet instant historique. On le voit l’escalader, le frapper à coups de marteau et, plus dernièrement, tenant en main un morceau de mur qu’il conserve religieusement. Repro CPA
  • Elian Calmes, 20 ans lors de la chute du mur, a réalisé de nombreux clichés de cet instant historique. On le voit l’escalader, le frapper à coups de marteau et, plus dernièrement, tenant en main un morceau de mur qu’il conserve religieusement.
    Elian Calmes, 20 ans lors de la chute du mur, a réalisé de nombreux clichés de cet instant historique. On le voit l’escalader, le frapper à coups de marteau et, plus dernièrement, tenant en main un morceau de mur qu’il conserve religieusement. Repro CPA
  • Elian Calmes, 20 ans lors de la chute du mur, a réalisé de nombreux clichés de cet instant historique. On le voit l’escalader, le frapper à coups de marteau et, plus dernièrement, tenant en main un morceau de mur qu’il conserve religieusement. Elian Calmes, 20 ans lors de la chute du mur, a réalisé de nombreux clichés de cet instant historique. On le voit l’escalader, le frapper à coups de marteau et, plus dernièrement, tenant en main un morceau de mur qu’il conserve religieusement.
    Elian Calmes, 20 ans lors de la chute du mur, a réalisé de nombreux clichés de cet instant historique. On le voit l’escalader, le frapper à coups de marteau et, plus dernièrement, tenant en main un morceau de mur qu’il conserve religieusement. Repro CPA
Publié le
Xavier Buisson

L’Alrançois de 50 ans en avait 20 lors de la chute du mur de Berlin, où il effectuait son service militaire. Conscient d’avoir été témoin d’un événement historique, il conserve 30 ans plus tard un souvenir ému de ce jour.

Attentat contre les tours jumelles, catastrophe d’AZF… il est des événements dont on se souvient toute sa vie, et souvent la date comme le contexte dans lequel on les apprend restent eux aussi gravés. Le 9 novembre 1989, lors de la chute du mur de Berlin, Elian Calmes était en première ligne. Et alors qu’hier a été célébré le trentième anniversaire de cet événement, il en conserve un souvenir ému.

"Une semaine avant, on sentait déjà que ça bougeait dans la ville, que quelque chose allait se passer, et les Berlinois ont commencé à mettre les premiers coups de pioche sur le mur", se souvient-il. Elian Calmes est alors âgé de 20 ans. Il est à Berlin dans le cadre de son service militaire, effectué à la base BA165 de Berlin Tegel, non loin ce mur qui sépare en deux la ville, future capitale de l’Allemagne réunie.

"Les gens vivaient comme des esclaves"

Alors que les choses se précisent quant au devenir immédiat du mur et que les Berlinois, de part et d’autre, investissent en masse les rues, le jeune appelé décide de se rendre en métro à Checkpoint Charlie, le principal poste frontière. D’un côté, Berlin Ouest, sous contrôle britannique, français et américain, de l’autre, Berlin Est, sous influence soviétique.

"Du côté de l’Est, j’avais l’impression que les gens vivaient comme des esclaves… il y avait des gardes partout. Je voyais qu’ils étaient malheureux", se souvient Elian Calmes.

Les premiers pans de mur sont tombés "entre 19 heures et 21 heures", peu avant que les frontières ne s’ouvrent et ne permettent la réunion des Berlinois. "Tout le monde criait, levait les bras, certains ouvraient le champagne, des familles séparées depuis longtemps se retrouvaient… ça reste gravé dans ma mémoire, comme si c’était hier !", raconte-t-il.

Aux côtés de deux de ses amis militaires originaires d’Alsace, ils feront ensuite la fête toute la nuit avec les Berlinois réunis, alors que les journalistes du monde entier affluent vers Berlin. L’Aveyronnais se souvient à ce sujet d’avoir été à quelques mètres de Christine Ockrent, en plein direct pour la télévision française.

Restent aujourd’hui les souvenirs, bien vivaces, deux énormes albums remplis de photos mais aussi un gros morceau du mur, un pan d’histoire aux ye-ux du quinquagénaire, qui a décidé prochainement de retourner à Berlin qu’il n’a pas revu depuis 1989.

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