Naucelle. Campagne Glyphosate 12 veut analyser l’urine des Aveyronnais

  • Rendez-vous est donné ce jeudi à la salle des fêtes de Naucelle.
    Rendez-vous est donné ce jeudi à la salle des fêtes de Naucelle. Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

J’ai des pesticides dans mes urines, et vous ?" La question mérite d’être posée. D’autant plus que de récentes analyses menées sur des volontaires un peu partout à travers le pays démontrent que le composant actif du Roundup est bel et bien présent dans l’organisme de la majorité des personnes testées.

La question sert également d’intitulé de la réunion d’information et d’inscription organisée par Campagne glyphosate 12, qui se déroulera jeudi 14 novembre à partir de 20 h 30, à la salle des fêtes de Naucelle.

"Des alternatives existent"

Pour mémoire, les pesticides sont les produits utilisés dans l’agriculture. Ils regroupent les herbicides, les fongicides et les insecticides. Les pesticides sont principalement épandus sur les cultures destinées à nourrir l’homme et les animaux.

Le glyphosate est l’un des composants actifs du Roundup entre autres, il agit comme inhibiteur d’une enzyme spécifique chez les plantes. Selon Campagne glyphosate 12 (CG12) ,un bidon de pesticide contiendrait 30 à 40 % de glyphosate et 10 à 20 % de co-formulants composés de résidus de pétrole toxiques et d’arsenic.

"On pisse du glyphosate, prévient Marc Pourreyron de CG12 Des milliers de citoyens à travers la France ont pratiqué des analyses d’urine pour rechercher des traces de glyphosate, principal marqueur de notre ingestion quotidienne de pesticides. Le glyphosate est une molécule de synthèse créée par l’homme et impossible à trouver naturellement dans l’environnement. Et bien 100 % des analyses ont été positives. C’est bien la preuve de la présence des pesticides dans notre corps", accuse celui qui milite pour "une agriculture sans pesticide".

"Il est prouvé qu’une agriculture agro-écologique pourrait nourrir la planète. Des agronomes et des agriculteurs proposent déjà des alternatives", poursuit-il.

"Parce que l’agriculture dite conventionnelle s’appuie sur des béquilles chimiques dont les consommateurs ne veulent plus, nous souhaitons créer ensemble un mouvement citoyen sans précédent pour que la norme de l’agriculture moderne devienne l’agro-écologie."

D’où l’idée de lancer un appel national pour inviter la population à participer à une grande campagne d’analyses d’urines. "Ces milliers d’analyses permettront pour ceux qui le souhaitent, de porter plainte contre différents acteurs des pesticides : des fabricants aux décideurs qui les autorisent", conclut Marc Pourreyron.

Pour en savoir davantage sur le sujet et/ou participer à l’étude : campagneglyphosate12@gmail.com
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